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Le Lifeline est attendu dans la soirée à Malte
©PAU BARRENA / AFP

Fin de l’imbroglio

Le premier ministre maltais a confirmé que le bateau de l’ONG Lifeline, avec plus de 200 migrants à son bord, pourrait accoster ce mercredi soir à Malte.

Joseph Muscat, le premier ministre maltais, a indiqué, ce mercredi 27 juin, que le navire humanitaire Lifeline allait être autorisé à accoster sur l’île de Malte. L’embarcation est attendue dans la soirée de mercredi. Plus de 200 migrants ont été secourus à bord de ce navire de l’ONG allemande Mission-Lifeline.   

Cette annonce a été faite par le premier ministre maltais dans le cadre d’une conférence de presse : 
"Je pense que le navire va rejoindre nos côtes ce soir". 
La décision des autorités de Malte met donc fin à la nouvelle polémique sur le sort du bateau, après les multiples incidents avec L’Aquarius. 
Emmanuel Macron a récemment accusé l’association Lifeline de ne pas avoir respecté les règles internationales. Le président français a notamment accusé l’association d’avoir agi "en contravention de toutes les règles et des garde-côtes libyens" et de faire "le jeu des passeurs". 
Marie Naass, la porte-parole de l’ONG Lifeline, s’est confiée à France info sur les propos d’Emmanuel Macron. 
"Cela nous a beaucoup déçus, parce que jusqu'à maintenant, nous avions considéré monsieur Macron comme quelqu'un qui respecte le droit international et humanitaire. Il a aussi dit que nous n'avions pas respecté des consignes, c'est faux aussi".
Elle a tenu à rappeler le rôle de l’ONG dans cette crise et le contexte du défi migratoire : 
"Il y a des études qui montrent que la fréquence à laquelle des personnes quittent l'Afrique ne dépend pas du nombre de navires dans le secteur. Il faut aussi dire clairement que les organisations de sauvetage en mer subissent souvent ce reproche, mais pas les dispositifs européens Frontex ou Sophia, alors qu'ils ont aussi des bateaux en Méditerranée et vont sauver les personnes en difficulté. 
Ce qu'il faut clairement dire, c'est que si nous voulons lutter contre les passeurs, et je pense que nous le voulons tous, nous devons mettre en place des voies aériennes légales. C'est la seule façon de tuer leur commerce".
Un important sommet européen va se dérouler jeudi à Bruxelles sur la question des migrants. 
Lu sur Le Figaro

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