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Campagne d'Emmanuel Macron : ouverture d'une enquête sur le financement lyonnais
©Laurent Cipriani / POOL / AFP

Plainte contre X

Une enquête sur le rôle et le poids des collectivités lyonnaises dans le cadre des comptes de campagne d'Emmanuel Macron vient d'être ouverte suite à la plainte déposée par des élus de droite.

La pression judiciaire autour des soupçons de financements irréguliers de la campagne électorale d'Emmanuel Macron s'intensifie. Une enquête préliminaire a été ouverte à la suite d'une plainte d'élus de droite. Ils critiquent le rôle joué par la ville de Lyon au profit de la campagne électorale d'Emmanuel Macron. 

L'enquête a donc été ordonnée vendredi dernier par la parquet. Elle a depuis été confiée à la police judiciaire. 
Le maire de Caluire, Philippe Cochet (président du groupe LR à la métropole de Lyon) et Stéphane Guilland, conseiller municipal de Lyon, ont déposé une plainte contre X pour des faits présumés de "détournements de fonds publics, financement irrégulier de campagne électorale, abus de biens sociaux et recel."   
La semaine dernière, ils avaient tous les deux indiqué avoir saisi le procureur de la République.  Selon leur plainte, "des moyens publics (humains, matériels et financiers) sous le contrôle de la ville et de la métropole de Lyon", alors dirigées par Gérard Collomb avant qu'il ne devienne ministre de l'Intérieur, auraient été "indûment détournés et mis à disposition" du futur président de la République. 
Les investigations et les soupçons reposent notamment sur une réception organisée le 2 juin 2016 à l'Hôtel de Ville de Lyon. Gérard Collomb avait alors reçu le ministre de l'Economie à l'époque, Emmanuel Macron, deux mois après le lancement d'En Marche.   
Cette plainte ressemble à une certaine forme de revanche et à une volonté de la droite de contre-attaquer après l'affaire Fillon. 
L’enquête porte donc principalement sur cette importante réception organisée le 2 juin 2016 à l’Hôtel de Ville de Lyon. La veille de cet événement, Philippe Cochet avait dénoncé "une opération de fundraising en vue de la prochaine présidentielle". Il avait souligné que les élus d’opposition n’avaient pas été conviés à cette rencontre avec les "forces économiques et créatives" du territoire.
Gérard Collomb avait vu les choses en grand. Un millier d’invités et presque autant de participants. Les plaignants n’ont jamais pu obtenir la liste, pour plus de 19 000 euros de frais. 
La plainte concerne également Jean-Marie Girier, l'ancien chef de cabinet de Gérard Collomb à la métropole de Lyon. Cet homme a joué un rôle actif dans la campagne d’Emmanuel Macron avant de rejoindre le ministère de l’Intérieur. Jean-Marie Girier a bénéficié d’un temps partiel au cabinet de la Métropole à partir d’octobre 2016. Il a mis fin à ses fonctions en décembre 2016 pour devenir directeur de campagne en janvier 2017.
Les plaignants affirment que son implication au sein d’En Marche a débuté bien avant. Ce cumul de fonctions masquerait selon eux un emploi "partiellement ou totalement fictif" au sein de la collectivité. 
Dans un communiqué, la Métropole de Lyon indique "se tenir à l’entière disposition de la justice". David Kimelfeld, son président, estime qu’"aucune information nouvelle n’est formulée dans le cadre de la plainte (…) dont le seul objectif est de jeter le discrédit, [et] d’alimenter une polémique". 
Lu sur Europe 1

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