Crise
Migrants : le sommet européen sera "difficile", prévoit Benjamin Griveaux
Le porte-parole du gouvernement a regretté les "positions de boycott" des pays du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie).
Le mini-sommet sur la question migratoire qui se déroule ce dimanche à Bruxelles, avant le Conseil européen des 28 et 29 juin, va être compliqué à gérer pour les chefs d'Etat européens, dont les positions sont variées. Ainsi, la chancelière allemande Angela Merkel a exclu vendredi que puisse émerger une "solution" européenne à cette crise lors de ce sommet.
"Pour l'instant, il y a des positions qui sont loin d'être rapprochées", a observé Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, ce samedi sur Europe 1. Il a notamment déploré les "positions de boycott" des pays du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie), qui ont exclu jeudi de participer au mini-sommet de dimanche. En effet, les participants à la réunion prévoient la mise en place d'un "mécanisme de solidarité efficace" au niveau européen, proposition que les pays du groupe de Visegrad ont déjà refusé et ne veulent pas voir revenir sur la table. "On ne peut pas bénéficier des avantages (de l'Union européenne) sans en respecter les valeurs fondamentales " de "solidarité entre les pays européens", a critiqué Benjamin Griveaux, évoquant "une crise de nos valeurs, de notre socle fondamental".
Il a toutefois noté une inflexion de la chancelière allemande sur certains points. "Sur les propositions qu'a faites le président de la République (...) sur une autorité migratoire européenne, sur le renforcement de Frontex (...) la chancelière allemande a bougé il y a 15 jours", a-t-il dit.
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