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Les déclarations d'Edouard Philippe lors de son interview sur LCI
©Eric CABANIS / AFP

"Un volatile peut dire des âneries"

Edouard Philippe a répondu aux questions de David Pujadas et de Fabien Namias sur LCI. Le Premier ministre a notamment qualifié l'article du Canard Enchaîné sur les dépenses sociales d'"ânerie".

Le Premier ministre Edouard Philippe dans le cadre de son déplacement à Toulouse était l'invité de "24H Pujadas", ce jeudi 7 juin sur LCI. De nombreux sujets ont été abordés au cours de cet entretien comme les multiples réformes du gouvernement Macron, la politique de droite menée par le Premier ministre, les élections européennes ou bien encore les futures municipales.   

Edouard Philippe n'a pas encore indiqué quelle serait sa position comme éventuelle tête de liste aux européennes  : 
"Le sujet n'est pas là. Je suis entièrement consacré à ma tâche. (...) La liste qui sera soutenue par En Marche aura tout mon soutien".
Edouard Philippe a formellement démenti les informations du "Canard Enchaîné" sur la volonté de l'exécutif de réduire de 7 milliards d'euros les dépenses sociales.
"Vous avez cité vous-mêmes l'hebdomadaire satirique auquel on est tous probablement très attachés. Ca prouve qu'un volatile peut dire des âneries".
Edouard Philippe confirme en revanche "l'objectif" de baisse de 80 à 100 milliards de dépense publique d'ici la fin du quinquennat. 
Pour le Premier ministre, le "RSA est un instrument qui n'atteint pas les objectifs qu'on lui a fixé". Le chef du gouvernement souhaite "passer d'une logique où on donne de l'argent à une logique où on accompagne les gens". 
Concernant le mouvement de grève de la SNCF, Edouard Philippe met en garde les syndicalistes qui s'opposent à la loi.
"Si certains considèrent que le sens de l'action syndicale, c'est de refuser l'application de la loi, il faudra qu'ils prennent leurs responsabilités. (...) Je ne crois pas que nous allons vers un conflit sans fin".
Concernant les réductions accordées à la campagne de Macron, Edouard Philippe défend "l'examen sérieux, entier" de la Commission des comptes de campagne. Le Premier ministre se dit "très confiant" sur ce sujet.
Edouard Philippe a tenu à soutenir le secrétaire général de l'Elysée, visé par une enquête sur des soupçons de conflits d'intérêts. 
"Je connais bien Alexis Kohler (...) Je ne peux en dire que du bien. (...) Il incarne pour moi ce qu'est le sens de l'État".
Sur les questions du terrorisme et de la sécurité, Edouard Philippe promet "aucune naïveté" et "beaucoup de moyens" sur le suivi des détenus radicalisés qui vont être prochainement libérés.
"La France est confrontée à une menace endogène, diffuse et permanente extrêmement sérieuse".
Edouard Philippe s'est même risqué à une formule incisive sur le chômage, à l'inverse de la phrase malheureuse de François Mitterrand ("dans la lutte contre le chômage, on a tout essayé")
"Il n'y a pas d'arme miracle sur le chômage. Il y a une série de mesures qui, conjuguées, produisent des effets".
La CGT Haute-Garonne a revendiqué la coupure de courant ayant impacté la visite du Premier ministre à Toulouse jeudi. Le courant a été volontairement coupé durant le discours du maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc. Cette action est intervenue juste avant la prise de parole d'Edouard Philippe. 

Lu sur LCI

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