Résolution de la crise en Libye : Emmanuel Macron joue le médiateur<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Résolution de la crise en Libye : Emmanuel Macron joue le médiateur
©Brendan Smialowski / AFP

Une nouvelle manœuvre

Le chef de l’Etat réunit ce mardi 29 mai les quatre principaux acteurs du conflit libyen pour tenter d'organiser des élections et sortir ce pays de l'ornière.

Dix mois après la rencontre au sommet des frères ennemis libyens, le Premier ministre Fayez al-Sarraj et le maréchal Khalifa Haftar à La Celle-Saint-Cloud près de Paris le 25 juillet 2017, Emmanuel Macron, qui a fait de la Libye l'une des priorités de sa politique internationale, réunit ce mardi 29 mai les quatre principaux acteurs du conflit libyen pour tenter d'organiser des élections et sortir ce pays de l'ornière. "Nous espérons un engagement des responsables libyens pour un scénario de sortie de crise", explique l'Elysée, assurant travailler en appui de l'envoyé spécial de l'ONU, Ghassan Salamé.

"Ils vont travailler sur un texte politique"

Le chef de l’Etat a également invité le président de la Chambre des représentants, Aguila Salah, basé à Tobrouk (Est), qui ne reconnaît pas le gouvernement d'union nationale (GNA), et celui du Conseil d'Etat, équivalent d'une chambre haute à Tripoli, Khaled al-Mechri. Les présidents tchadien Idriss Déby, nigérien Mahamadou Issoufou, tunisien Béji Caid Essebsi et congolais Denis Sassou Nguesso, représentant de l'Union africaine sur la Libye, ainsi que le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, seront notamment au rendez-vous. Forces en présence, "parrains" étrangers, puissances régionales et internationales, "chacun sera ainsi mis face à ses responsabilités", souligne la présidence.

"Ils vont travailler sur un texte politique (...) Il faut un engagement collectif à tout faire pour que des élections (présidentielles et parlementaires) se tiennent d'ici la fin de l'année", précise encore l’Elysée. En outre, la feuille de route, qui doit être validée, prévoirait l'unification des forces armées et de sécurité (aujourd'hui constituées d'une myriade de milices) et l'instauration d'une seule banque centrale et d'un seul Parlement. Ces engagements vont être pris devant 20 pays, membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, voisins de la Libye, pays européens, du Maghreb et du Golfe, tous impliqués dans la crise libyenne ou concernés par ses enjeux, notamment sécuritaires et migratoires.

Lu sur Europe 1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !