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SNCF : Le PDG Guillaume Pepy juge inimaginable que la grève se poursuive cet été
©ERIC PIERMONT / AFP

L'été de tous les dangers

Le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, était invité ce lundi 28 mai sur les ondes de RTL. Il juge inconcevable que la grève se poursuive cet été.

Guillaume Pepy a tenté de rassurer les Français qui s'apprêtent à effectuer leurs réservations de dernière minute de billets de train pour les grandes vacances du mois de juillet et du mois d'août. Les Français, détenteurs de billets depuis de nombreux mois, craignent également qu'une éventuelle prolongation du mouvement de contestation au sein de la compagnie ferroviaire transforme l'été en un véritable cauchemar sur les rails et dans les transports. 

Le patron de la SNCF était invité ce lundi 28 mai sur les antennes de la station RTL. Guillaume Pepy a indiqué qu'il n'était "pas imaginable" que la grève des cheminots se poursuive durant les vacances d'été. 
"On est à la douzième séquence (de grève) et les voyageurs en ont assez. (…) Personne parmi les Français ne supporterait que la grève morde sur les grandes vacances et je pense que les cheminots eux-mêmes, qui sont des gens responsables, n'ont pas du tout envie de gâcher les vacances des Français. Cela n'est pas imaginable pour deux raisons. La première, c'est qu'il y a deux syndicats, l'Unsa et la CFDT, qui ont pris conscience des avancées de cette réforme et qui ont dit chacun réfléchir aux conditions dans lesquelles ils pourraient sortir du conflit. La deuxième chose, c'est que cette réforme, elle est bientôt (...) sur les rails puisque demain [ce mardi] le débat démarre au sénat".
Le gouvernement a dévoilé le vendredi 25 mai que l'Etat allait reprendre 35 milliards d'euros de la dette de la SNCF.  Cette reprise doit s'effectuer selon le calendrier suivant : 25 milliards en 2020 et 10 milliards en 2022.
Le mouvement de grève des cheminots s'étend jusqu'à la fin juin, pour l'instant. Les syndicats ont fait peser la menace d'une extension de la grève et d'une contamination du mouvement pour la période estivale. Leurs revendications et le résultat de la récente "Vot'Action" ne sont pas totalement entendus par le gouvernement et le président de la République Emmanuel Macron. Reste à savoir si Sud-Rail et la CGT cheminots prendront le risque de durcir le mouvement pour l'été 2018. Les Français, qui comprennent de moins en moins le mouvement de grève (selon différentes études dévoilées ces dernières semaines), pourraient définitivement voir d'un mauvais œil l'attitude des syndicats si les sacro-saints congés estivaux étaient perturbés sur le plan des transports. 
Lu sur Le Point

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