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Une juge interdit à Donald Trump de bloquer ses opposants sur Twitter
©SAUL LOEB / AFP

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Cette décision intervient à la suite d'une plainte déposée par le Knight Institute, une organisation de défense de la liberté d'expression dépendant de l'université de Columbia.

Ce mercredi 24 mai, la juge new-yorkaise Naomi Reice Buchwald a estimé que le président Donald Trump ne pouvait pas bloquer ses détracteurs sur Twitter. Cette décision intervient à la suite d'une plainte déposée par le Knight Institute, une organisation de défense de la liberté d'expression dépendant de l'université de Columbia, au nom de sept personnes "bloquées" par le président américain. Plusieurs centaines de personnes auraient été bloquées par lui. Cependant, la juge Buchwald n'a pas pris d'injonction ordonnant précisément à Donald Trump de les "débloquer", jugeant qu'il revenait au président de le faire en interprétant sa décision.

Premier amendement de la Constitution

"Dans cette affaire, on demande à la justice d'évaluer à l'aune du premier amendement si un responsable gouvernemental peut bloquer une personne sur son compte Twitter en réaction aux opinions politiques exprimées par cette personne. On demande parallèlement si cette analyse diffère parce que le responsable est le président des Etats-Unis. La réponse aux deux questions est non", a tranché la juge Buchwald. Selon elle, la possibilité de réagir aux tweets présidentiels, en les commentant, s'inscrit dans l'exercice de la liberté d'expression protégée par le premier amendement de la Constitution.

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"Nous espérons que la Maison Blanche appliquera simplement la décision du tribunal", a indiqué une porte-parole du Knight Institute, Ujala Sehgal. "Si elle ne le fait pas, nous sommes prêts à poursuivre l'action en justice", a-t-elle indiqué. De son côté, le ministère américain de la Justice, dont les avocats assurent souvent la défense de Donald Trump, a indiqué "désapprouver de façon respectueuse" la décision de la justice.

Lu sur Europe 1

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