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Hollande sur la condamnation de Cahuzac : "La sanction est exemplaire"
©ERIC FEFERBERG / AFP

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L'ancien ministre du Budget a été condamné par la cour d'appel de Paris à 4 ans de prison, dont 2 avec sursis, assortis de 300 000 euros d'amende et de 5 ans d'inéligibilité. En raison des aménagements de peine possibles, il devrait échapper à la prison.

Ce mardi 15 mai, Jérôme Cahuzac a été condamné par la cour d'appel de Paris à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, assortis de 300 000 euros d'amende et de cinq ans d'inéligibilité. La cour l’a jugé coupable de fraude fiscale sur la période 2009-2011 et de blanchiment de fraude fiscale pour la décennie 2003-2013. Elle a également établi sa culpabilité pour déclaration mensongère ou incomplète de son patrimoine quand il était ministre. Toutefois, en raison des aménagements de peine possibles, il devrait échapper à la prison.

"Si j'ai un regret c'est de ne pas l'avoir écarté plus tôt"

En visite à Périgueux pour la promotion de son livre, Les leçons du pouvoir, François Hollande s'est exprimé sur la condamnation de son ancien ministre du Budget, jugeant la "sanction exemplaire". "La justice devait passer parce que l'acte était grave", a indiqué l'ancien chef de l'État. "Grave d'exercer une responsabilité, et notamment au ministère des Finances, alors qu'il y avait une fraude. Grave, parce qu'il y avait eu mensonge. Mensonge à mon égard, mensonge à l'égard de la représentation nationale. Grave parce qu'il s'agissait d'un homme public qui devait être exemplaire. À partir de là, la sanction, celle qui a été prononcée par la justice, elle est exemplaire (...)", a-t-il poursuivi.

Dans son ouvrage, il affirme n'avoir "aucun regret sur ce qu'a été (s)on attitude". Il reconnaît également "qu'il aurait dû" faire partir son ministre du Budget dès le début de l'enquête en 2013. "J'avais dit à Cahuzac que j'attendais qu'il dise très clairement ce qu'était la vérité et il ne l'a pas dite. Et non seulement il avait menti au président de la République, au Premier ministre, mais à la Représentation nationale, c'est-à-dire à l'Assemblée nationale qui l'écoutait et voulait savoir ce qu'était la réalité de ces fameux comptes", a expliqué François Hollande. Et d'ajouter : "Donc c'était extrêmement douloureux de voir un homme qui avait des compétences, sans doute beaucoup de talents, qui mentait effrontément et qui donc devait subir les foudres de la justice et être écarté. Si j'ai un regret c'est de ne pas l'avoir écarté plus tôt".

Lu sur Europe 1

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