Nicolas Dupont-Aignan propose que les imams prêtent "serment de fidélité" à la France<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Nicolas Dupont-Aignan propose que les imams prêtent "serment de fidélité" à la France
©ERIC PIERMONT / AFP

Islam

Lors d'une conférence de Debout la France ce mardi 15 mai, Nicolas Dupont-Aignan a fait plusieurs propositions concernant les imams en France.

Lors d'une conférence de Debout la France ce mardi 15 mai, Nicolas Dupont-Aignan a fait plusieurs propositions concernant les imams en France. "Le ramadan va commencer dans quelques jours. Trois cents imams arrivent de l'étranger. Nous leur demandons de signer un texte (qui) exigerait le prêche en français et un serment de fidélité à la France et à la République", a-t-il expliqué.

Ce texte reconnaîtrait "l'égalité entre les hommes et les femmes et la tolérance envers les minorités sexuelles, la liberté d'expression", mais aussi l'interdiction du financement des mosquées par des pays étrangers, la formation des imams à l'université française, l'acceptation de l'étourdissement des animaux dans l'abattage rituel, et la possibilité d'apostasie [renier sa religion, NDLR], a détaillé le leader de Debout la France.

Expulsés ou destitués

Dans le cas où les imans refusent de prêter serment, le député de l'Essonne propose d'expulser "ceux qui sont étrangers" et priver de leurs fonctions "ceux qui seraient français", en les destituant également de leur statut. "Je dirais, si j'étais un peu provocateur, que c'est la charte ou le charter", a ajouté Nicolas Dupont-Aignan. "Comme les rabbins l'ont fait sous Napoléon, comme les curés l'ont fait sous la IIIe République, il faut que les imams de France clarifient leur position", a-t-il plaidé.

En outre, il a demandé l'application de lois comme celles du 29 juillet 1981 contre la "provocation à la haine", du 10 janvier 1936 qui permet de dissoudre des associations ayant "pour but d'intenter par la force à la forme républicaine du gouvernement" ou qui "provoquent à la discrimination, à la haine ou à la violence", et l'article 411-4 du code pénal qui condamne les "intelligences avec une puissance étrangère".

"Il faut combattre l'idéologie salafiste, le fondamentalisme islamiste qui inspire (les) terroristes. (...) Cela veut dire interdire la prédication subversive" et "s'attaquer aux causes du mal qui sont répandues dans nos banlieues, à cette gangrène islamiste qui déconsidère les musulmans qui pratiquent leur foi en toute quiétude", a-t-il encore indiqué.

Lu sur BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !