©Benoit PEYRUCQ / AFP
Verdict définitif
Fusillade à Bruxelles en 2016 : Salah Abdeslam ne fait pas appel de sa condamnation
Sven Mary, l'avocat de Salah Abdeslam, a indiqué que son client ne souhaitait pas faire appel de sa condamnation dans le cadre du procès en Belgique. Le survivant du commando des attaques du 13 novembre 2015 a été condamné à 20 ans de prison pour avoir ouvert le feu sur des policiers à Bruxelles.
La décision a été dévoilée ce lundi 14 mai. Salah Abdeslam ne fait pas appel de sa condamnation selon son avocat, Sven Mary. Le dernier survivant des commandos des attentats du 13 novembre 2015 a été condamné à 20 ans de prison dans le cadre d'une fusillade survenue rue du Dries, à Bruxelles, en mars 2016. Cette lourde condamnation est au coeur du dossier judiciaire en Belgique, aux côtés de son complice djihadiste Sofien Ayari. Les deux hommes étaient suspectés d'avoir ouvert le feu sur des policiers qui venaient inspecter un appartement bruxellois. Ce logement servait en réalité de "planque" aux terroristes. A l'époque, Salah Abdeslam était en fuite après les attentats de novembre 2015.
Sven Mary, l'avocat du djihadiste, a confirmé cette information au quotidien belge La Dernière Heure.
"Son souhait est de ne pas interjeter appel. Je n'ai aucun commentaire à faire. C'est son choix et je me dois de le respecter".
Salah Abdeslam a donc décidé de ne pas faire appel de sa condamnation à vingt ans de prison, prononcée en Belgique, pour la fusillade avec des policiers à Bruxelles. Il disposait d'un délai d'un mois pour interjeter appel, suite à sa condamnation par le tribunal de Bruxelles, le 23 avril.
En février dernier, Salah Abdeslam a comparu au premier jour de son procès en Belgique. Il avait ensuite indiqué qu'il ne souhaitait plus revenir au tribunal. Il a été incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, pendant quelques jours lors du procès chez nos voisins belges.
Reste à savoir si Salah Abdeslam livrera sa version des faits lors du procès des attentats de novembre 2015. Le dernier survivant des commandos terroristes est détenu à la centrale de Fleury-Mérogis. L'un de ses frères, Brahim Abdeslam, a actionné sa ceinture explosive, au cœur du café le "Comptoir Voltaire" lors des attaques.
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