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Violences du 1er mai : L'étonnant profil des casseurs
©ALAIN JOCARD / AFP

Le vrai visage des blacks blocs

Les premières comparutions immédiates, après les incidents en marge du cortège syndical lors du défilé du 1er mai, ont eu lieu ce jeudi 3 mai. Le profil de certains prévenus est surprenant.

Six personnes arrêtées lors du déferlement de violence, en amont du cortège syndical, durant la manifestation du 1er mai ont été convoquées au tribunal de grande instance de Paris dans la journée du jeudi 3 mai 2018. Ces six prévenus (cinq hommes et une femme) sont poursuivis pour participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations. 

Lors de leur arrestation, ils arboraient la tenue des black blocs. Ils avaient le visage masqué. Dans leurs sacs ont été retrouvés des objets qui n'avaient pas leur place dans le cadre d'une manifestation syndicale et traditionnelle dans le cadre du 1er mai : des masses, des pierres, des ciseaux ou bien encore des masques de piscines.
Parmi les prévenus, un jeune homme de 29 ans, un consultant, diplômé de l'Ecole centrale. Selon des informations de France Info, il perçoit un salaire de 4 200 euros. Son casier judiciaire est vierge. 
L'un des prévenus serait le fils d'un chercheur au CNRS. La jeune femme serait la fille d'un directeur financier. 
Ces trois prévenus ont exigé un délai afin de pouvoir préparer leur défense. L'audience a été renvoyée au 30 mai.
Le jeune centralien serait rentré chez lui sans le moindre contrôle judiciaire. Pour avoir menti lors de leur garde à vue (ils ont donné de fausses identités), les deux autres prévenus vont effectuer quatre semaines de détention provisoire. 
Sept personnes interpellées mardi sont également présentées ce vendredi à un juge d'instruction selon le parquet de Paris. Ces suspects sont déférés dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par le parquet pour "dégradations en réunion" et "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations". Le ministère public a requis leur placement en détention provisoire. Ils sont soupçonnés d'avoir commis des dégradations dans une agence bancaire et dans des magasins de vêtements dans le 3e arrondissement. Ces incidents sont intervenus, dans la soirée du 1er mai, après le défilé.
Douze suspects sont jugés ce vendredi en comparution immédiate et deux autres ont été convoqués pour un procès à une date ultérieure. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire. Treize autres doivent se voir notifier ce vendredi un rappel à la loi par un délégué du procureur.
Cette trentaine d'individus constituait le dernier groupe de suspects encore entre les mains de la justice jeudi soir, sur les 102 gardés à vue mardi à l'issue des violences. Près de la moitié des personnes arrêtées a été remise en liberté mercredi sans faire l'objet de poursuites. 
Lu sur France Info

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