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Incidents du 1er Mai : Philippe Martinez évoque un risque pour "le droit de manifester" à l'avenir
©ALAIN JOCARD / AFP

Inquiétude

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a vivement critiqué la gestion par les autorités des violences lors de la manifestation du 1er Mai. Les incidents, en marge des cortèges syndicaux, pourraient remettre en cause selon lui le "droit de manifester".

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, était l'invité de France Inter ce mercredi 2 mai. Il est revenu sur les incidents provoqués par les black blocs. Ces débordements ont nui à la démarche constructive et au message des syndicats.

Philippe Martinez estime que ces individus sont "repérables". Les autorités auraient pu agir en amont selon le leader de la CGT. 
"Pourquoi nous on le voit, et qu'il ne se passe rien, et que la manifestation d'après ça recommence ?
Philippe Martinez aurait alerté par le passé les autorités concernées, "les différents préfets, les différents ministres de l'Intérieur" depuis "deux ans", au sujet des casseurs et des groupuscules qui nuisent à la démarche des syndicats. 
Les incidents, liés aux accès de violence des black blocs, ont "masqué l'objet de cette manifestation, les revendications. Derrière ça, [le risque est de] remettre en cause le droit de manifester au nom de quelques-uns". Le secrétaire général de la CGT a estimé que cela serait "très grave". 
Le secrétaire général de la CGT a dénoncé l'attitude des autorités envers le cortège syndical. Il a évoqué "des problèmes avec la police y compris dans le cortège des manifestants. Il y a eu y compris des militants de la CGT qui ont été bousculés, frappés".
Philippe Martinez a notamment dénoncé les risques pris avec la situation sur le pont d'Austerlitz.
"Plusieurs milliers de personnes [se sont trouvées] coincées pendant trois quarts d'heure, une heure, sur le pont d'Austerlitz. Quand il a fallu se retirer du pont, il y avait des camions de CRS qui bloquaient la sortie".
Le service d'ordre du cortège de la CGT n'a malheureusement pas été en mesure d'agir contre l'arrivée des black blocs.
Près de 240 manifestations étaient organisées dans la journée du mardi 1er Mai 2018 dans l'Hexagone. L'absence d'une union syndicale, notamment dans le cortège parisien, pourrait avoir des conséquences sur l'avenir du mouvement de contestation face à la politique du gouvernement et contre les réformes d'Emmanuel Macron. La CGT est favorable à la convergence des luttes à la différence des tentatives de négociations de la CFDT  de Laurent Berger.  
Lu sur Libération

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