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Notre-Dame-des-Landes : l'évacuation de la ZAD plus compliquée que prévu
©LOIC VENANCE / AFP

Fiasco

Emmanuel Macron avait promis de faire rétablir l'état de droit dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Après une semaine d'évacuations et d'affrontements entre gendarmes et zadistes, la situation a, au contraire, empiré, analyse Ouest France.

Emmanuel Macron voulait montrer qu'il était un président capable d'agir : c'est ce qu'il a fait à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), en ordonnant l'évacuation de la ZAD, occupée depuis maintenant 10 ans. Si l'État a montré qu'il savait montrer les muscles, son autoritarisme n'a fait que renforcer la détermination des zadistes, plus décidés que jamais à opposer leur résistance. L'opération de communication vire au couac, commente Ouest France ce dimanche 15 avril.

Front commun face à l'offensive du gouvernement

Si le gouvernement ne cesse d'appeler au dialogue dans le conflit qui l'oppose aux syndicats de cheminots, c'est à coups de bulldozers qu'il négocie avec les zadistes, qui décident ainsi de durcir leur position. Les zadistes de la ferme des 100-Noms, "très modérés et prêts à se mettre dans les clous de la légalité ", selon de multiples sources, ont été expulsés et leurs installations réduites en cendre, alors qu'ils négociaient depuis plusieurs semaines avec la préfète pour des projets d'installations agricoles alternatifs.

De quoi resouder les différents courants du mouvement, modérés, anarchistes et écologistes, qui font désormais front commun contre les forces de l'ordre dépêchées sur place. Quelque 500 zadistes se sont joints aux 250 déjà sur les lieux et font saillir leurs blessures comme des "médailles de guerre", note Ouest France. L'Etat, lui, poursuit son action : 29 squats sont démantelés et les chicanes de la RD281 ont disparu. Les zadistes restent forts de près de 70 autres squats et n'ont pas eu de mal à ériger de nouvelles barricades sur la route centrale de la ZAD.

Status quo malgré 4 000 grenades tirées

Le rapport de confiance entre l'Etat et la délégation chargée des négociations avec les zadistes est désormais entamé. La préfète a en outre proposé un formulaire simplifié aux occupants souhaitant développer un projet agricole et a repoussé la date butoir au 23 avril.

Plus de 4 000 grenades ont été tirées par les forces de l'ordre, sans réel effet. Ce dimanche, les zadistes invitaient tous les partisans de leur action à "défendre ce qui s'est construit ici en termes d'habitats, de vie collective, de soin apporté à la biodiversité de la zone" pour un rassemblement "large et pacifique".

Lu sur Ouest France

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