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Sarkozy estime avoir fait face "à la mauvaise humeur des Français"
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Dernière ligne droite

Dans une interview au Figaro, le président-candidat est revenu sur son quinquennat avant le premier tour de l’élection présidentielle.

C’est la dernière ligne droite avant le premier tour de l’élection présidentielle. Dans une interview au Figaro, le président-candidat défend le bilan de son quinquennat et dévoile son état d’esprit à deux jours du premier tour. Alors qu’il est donné perdant dans les sondages, Nicolas Sarkozy se veut rassurant : "Je recommande donc à tous les observateurs d'attendre tranquillement le résultat du premier tour. Et je ne doute pas des surprises qu'il nous réservera." Il ne doute pas de sa présence au deuxième tour : "Je passerai de 10 % à 50 % de temps de parole. Nous nous affronterons enfin projet contre projet, personnalité contre personnalité. Les Français seront alors devant un choix crucial pour la France."

Le président-candidat estime que son bilan est bon : "J'ai fait face à la mauvaise humeur des Français pendant le quinquennat, mais aujourd'hui ils peuvent constater que j'ai agi pour protéger la France et les Français. Le pouvoir d'achat? Nous sommes le seul pays où il a augmenté chaque année. Les déficits? Nous les avons davantage réduits que ce à quoi nous nous étions engagés. Nous sommes à 5,2 % de déficit et nous avions promis 5,7 %. La croissance? Nous sommes le seul pays d'Europe qui n'a pas connu un seul trimestre de récession depuis le début de l'année 2009. La réforme des retraites? J'ai protégé la France du risque d'une cessation de paiement de notre régime de retraite en choisissant de le réformer."

Nicolas Sarkozy a par ailleurs réaffirmé sa volonté d’instaurer un droit à la formation professionnelle pour chacun. Il propose également une aide financière pour les enfants en difficulté : "je propose de donner le pouvoir au chef d'établissement et au maire de la commune de débloquer jusqu'à 2000 euros par enfant en difficulté pour aider les familles à financer un soutien extérieur."

Le président-candidat souhaite également, s’il est élu, proposer deux référendums avant fin 2012. "Sur l'immigration, une question: 'Êtes-vous d'accord pour que ce soit le juge administratif qui juge l'ensemble du contentieux de l'éloignement des étrangers?' Sur la formation professionnelle, deux questions: 'Êtes-vous d'accord pour la reconnaissance d'un nouveau droit réel à la formation?' Et 'êtes-vous d'accord pour qu'à l'issue de cette formation, celui qui en a bénéficié soit obligé d'accepter une offre d'emploi correspondant à cette formation?'" a-t-il indiqué.

Il estime aussi que son rival François Hollande sera "l’otage de ses alliés"."Voyez-vous, en 2012, cet attelage Hollande-Mélenchon-Joly pour préparer la France aux défis du XXIe siècle, pour répondre aux crises auxquelles nous sommes confrontés? Pensez-vous que les Français sont si peu lucides qu'ils envisagent cela d'un cœur léger ?" tacle-t-il.

Enfin, Nicolas Sarkozy rejette d’éventuels accords ponctuels avec le Front national aux prochaines législatives : "Je n'ai jamais fait d'accord et je n'ai jamais accepté d'accord avec le Front national."

Lu sur Le Figaro

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