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Pourquoi la chiraquie rallie François Hollande
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Les rats quittent le navire

D'anciens ministres, conseillers ou proches de l'ancien président ont décidé de soutenir le candidat socialiste.

Nombreux sont les proches de Jacques Chirac qui apportent leur soutien à François Hollande. D’anciens ministres, comme Brigitte Girardin, Corinne Lepage, Jean-Jacques Aillagon ou Azouz Begag. Mais aussi des conseillers, comme Hugues Renson ou Laurent Glépin.

On peut aussi citer l'historien Jean-Luc Barré, co-auteur des Mémoires de l'ancien président, l'ancien judoka Thierry Rey (père de l'unique petit-fils de Jacques Chirac), ainsi que, selon Le Parisien, Claude Chirac, la fille de l'ancien chef de l'Etat, et son mari, Frédéric Salat-Barroux, secrétaire général de l'Elysée de 2005 à 2007. Et selon Jean-Luc Barré, Jacques Chirac lui-même lui a assuré qu'il voterait François Hollande.

Selon France TV Info, il y aurait trois raisons principales à ces ralliements dès le premier tour, citations des intéressés à l’appui.

La première serait l’antisarkozysme ambiant. Sarkozy aurait été source de divisions, avec des déclarations contradictoires et des prises de position variables. La droitisation de l’UMP et son manque de dimension sociale en ont rebuté plus d’un, comme Brigitte Girardin, Jean-Jacques Aillagon et Jean-Luc Barré.

La seconde serait la forme prise par la présidence Sarkozy, avec les dérapages de par exemple, Nadine Morano, Brice Hortefeux ou Claude Guéant. Certains considèrent que le chef de l’Etat, au lieu d’incarner la France, a surtout "incarné son parti et vulgarisé la fonction". Et la style Hollande serait bien plus proche de celui de Chirac.

Enfin, il y a le vote utile. Car pourquoi choisir Hollande, plutôt que quelqu’un de plus proche de leur bord politique, comme François Bayrou ? Pour une question d’efficacité. "Pour que l'alternance soit possible, elle doit être portée par un candidat susceptible de gagner et capable, ensuite, de s'attacher le soutien d'une majorité stable à l’Assemblée nationale", a déclaré Jean-Jacques Aillagon.

Lu sur France TV info

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