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Des navires japonais ont tué 333 baleines dans l'Antarctique
©YOSHIKAZU TSUNO / AFP

Pour la science (du sushi)

Des baleiniers japonais sont rentrés au port, ce samedi, après une campagne de pêche dans l’océan Antarctique, bien que les baleines soient protégées.

Les restaurants japonais de sushis peuvent se réjouir : ils ne manqueront pas de viande de baleine cette année. Une flotte de cinq baleiniers est rentrée au port ce samedi, après 5 mois de campagne de pêche dans l'Antarctique, où ils ont tué 333 baleines de Minke (petits rorquals).

Les bateaux ont mené leur campagne sans avoir été interrompus par des opposants à la chasse à la baleine, a fait savoir l’Agence de la pêche par un communiqué. Par le passé, ils ont plusieurs fois fait face à des organisations de défense des animaux, notamment à Sea Shepherd, mais l'ONG avait annoncé l’année dernière qu’elle ne projetait pas d’opération de protestation en mer cette saison. "Nous sommes les seuls entre les bateaux de chasse japonais et ces magnifiques baleines. Or ce n’est pas à nous d’être là", expliquait le responsable de l'ONG, Jeff Hansen en 2016. Il regrettait l'inaction des autorités internationales, alors qu'en 2016, l'organisation avait repéré et pris en photo en hélicoptère trois navires situés dans les eaux australiennes de l’Antarctique, au cœur de l’Australian Whale Sanctuary (« Sanctuaire australien des baleines »), une zone où toute pêche à la baleine est interdite.

La chasse à la baleine est interdite depuis 1986, mais le Japon passe outre cette interdiction en prétextant mener des études scientifiques, bien que les résultats de ces prétendues recherches ne soient jamais présentés. La Cour internationale de justice avait sommé le Japon en 2014 de mettre fin à ses campagnes de chasse régulières dans les eaux de l’Antarctique, soulignant qu’elles ne correspondaient pas aux critères scientifiques requis.

Lu dans Le Monde

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