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Réforme des institutions : Bayrou met en garde Macron
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Proportionnelle

Le patron du Modem réclame "au moins 20 à 25% de proportionnelle." Et n'en démord pas.

Parfois, certains alliés deviennent encombrants. Emmanuel Macron possède ainsi une faible marge de manœuvre pour faire adopter sa réforme des institutions. Il doit, par exemple, convaincre son allié François Bayrou qui n'entend pas faire de cadeaux, notamment sur la proportionnelle. "Si on veut que le changement du mode de scrutin ait un réel effet, il faut que le nombre de sièges à la proportionnelle soit suffisant" prévient, au Monde, le patron du MoDem, évoquant un seuil "entre 20 et 25 % minimum." Et de préciser le fond de sa pensée : "Moi, je défends l’idée qu’il doit y avoir au final 325 circonscriptions et 100 sièges à la proportionnelle" explique-t-il. "100 sièges, cela permettrait d’en attribuer 10 à ceux qui obtiendraient 10 % aux législatives". Comme le souligne Le Monde, cela permettrait d'ailleurs de renforcer le Modem puisque, dans ce mode de scrutin, le poids du parti centriste aurait été indispensable pour qu'Emmanuel Macron obtienne une majorité absolue à l'Assemblée.

Le président de la République est pressé, notamment par les centristes. Samedi dernier, le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, avait lui aussi prévenu qu'il n'approuverait pas la réforme des institutions, voulue par le chef d'Etat, si la dose de proportionnelle était trop faible. "Modifier la Constitution, c’est sérieux, on ne fait pas ce genre de réforme pour faire plaisir à François Bayrou ou à Gérard Larcher" râle néanmoins un ministre, auprès du Monde.

Lu sur Le Monde

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