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Gard : un réseau vendait des adolescentes pour qu'elles commettent des cambriolages
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Une enquête hors norme

Une mineure était vendue par ses propres parents entre 40.000 et 80.000 euros à des familles de la communauté serbe.

A l'issue de cinq mois d'enquête, les forces de l'ordre ont interpellé sept membres de la communauté des gens de voyage sédentarisés. Ils sont soupçonnés d’être à l’origine de près de 1 500 cambriolages. Parmi les suspects, un patriarche et ses enfants. Tous ont été mis en examen et écroués jeudi pour l’exploitation et la vente de jeunes filles mineures dans les ex-régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, rapporte le Midi Libre. Un peu plus tôt dans la semaine, onze personnes ont été arrêtées dans les communes du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), Le Perreux-Sur-Marne (Val-de-Marne) et Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne). Plus de 430 bijoux et objets volés, mais aussi 2 kg d'or et 15 000 euros en espère ont été retrouvés par les gendarmes lors des perquisitions.

Des mineures vendues entre 40 000 et 80 000 euros

Ce réseau, dont le noyau était basé en région parisienne, vendait des jeunes filles entre 40 000 et 80 000 euros à des familles de la communauté serbe qui résidaient dans le sud de la France. Ces mineures devaient commettre des cambriolages dans des résidences et des villas. "Un phénomène énorme de cambriolages" a été  constaté "au milieu de l’année dernière dans le Gard, notamment autour des villages situés près du pont du Gard, dans l’Uzège", a expliqué jeudi le lieutenant-colonel Sébastien Baudoux, commandant adjoint du groupement de gendarmerie du Gard, cité par le site Metropolitain.

>>> À lire aussi : Hausse continue des cambriolages en France... mais qui en sont les auteurs ?

Les gendarmes de Vauvert (Gard) ont été mis sur la piste du réseau lors de l'interpellation de deux jeunes filles qui étaient en train de cambrioler une maison. Lors de leurs auditions, elles ont expliqué qu’elles étaient obligées de "commettre pas moins de dix cambriolages par jour… sinon elles ne rentraient pas dans le campement", selon le commandant Laurent Rougès, commandant la compagnie de Vauvert.

Lu sur Midi Libre

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