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Manuel Valls : Sur les réformes, "il faut éviter la brutalité ou le passage en force"
©AFP

Les erreurs du passé…

Dans Les Echos, l'ancien Premier ministre évoque les réformes en cours.

Dans les colonnes des Echos, Manuel Valls salue la volonté d'Emmanuel Macron de réformer. "Le mandat que les Français ont donné à Emmanuel Macron est de réformer. Ils attendent de lui qu'il incarne la fonction, dépasse le clivage gauche droite, porte le projet européen et réforme. Il peut y avoir des critiques sur le contenu ou la méthode mais il y a une attente de transformation réelle", estime-t-il. Et de prévenir : "Le mouvement ne peut pas s'arrêter".

"Ne donnons pas le sentiment de jouer les uns contre les autres"

Toutefois, il estime qu'il faut "éviter la brutalité ou le passage en force". "Je parle d'expérience", lance l'ancien Premier ministre qui avait recouru au 49-3 pour faire adopter la loi Macron et la loi Travail. "La société française reste fragile, inquiète. Elle attend aussi de la justice sociale et fiscale", ajoute-t-il. Ainsi, il propose d'exonérer de cotisations sociales et de défiscaliser les heures supplémentaires "dès 2019" pour améliorer le pouvoir d'achat des Français. Seul hic, de son côté, l'exécutif veut supprimer les cotisations sociales sur les heures supplémentaires "à l'horizon 2020".

En outre, l'ancien ministre de François Hollande se dit favorable à la réforme de la SNCF. Cependant, il pense qu'"il ne faut pas considérer les fonctionnaires ou les agents de la SNCF comme des 'privilégiés'". "Ne donnons pas le sentiment de jouer les uns contre les autres. En France, les élites, trop souvent, gardent leurs prérogatives et aiment imposer des réformes à ceux qui gagnent peu", conclut-il.

Lu sur Les Echos

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