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Front national : Le Pen veut séduire les élus LR "qui se sentent proches" de sa vision
©JACQUES DEMARTHON / AFP

Alliances

Deux jours avant le congrès du Front national, Marine Le Pen a accordé une longue interview au Figaro.

Après une présidentielle décevante, Marine Le Pen remet le pied à l'étrier. Dans une interview au Figaro, elle revient sur sa stratégie électorale, qui passe notamment par des alliances. Morceaux choisis.

Le changement nom du parti : "J'ai souhaité que ce changement ne soit pas cosmétique. Il doit correspondre à un changement de nature du mouvement. J'avais d'ailleurs dit que ce changement interviendrait peut-être le jour où nous serions capables d'alliances. C'est le cas."

Son refus d'être tête de liste aux Européennes : "Il ne faut jamais dire jamais mais je n'en ai pas le souhait. Le Front national a changé de nature, c'est un grand parti maintenant. La présidente n'a plus besoin de se porter tête de liste à toutes les élections."

Une alliance avec des Républicains : "Mais sans aller chercher aussi loin, je crois qu'il existe probablement chez Les Républicains un certain nombre d'élus et de cadres qui se sentent plus proches de notre vision que de celle d'Emmanuel Macron (…) S'ils sont compatibles, nous pourrons nous allier."

Laurent Wauquiez : "Chasser sur les terres du Front national ne fait pas un projet politique. Il fait du sous-Sarkozy, sans cette énergie qu'avait l'ancien président de la République."

Un rapprochement avec la France Insoumise : "On peut toujours faire de la politique-fiction mais vous savez très bien que les chances d'un rapprochement avec La France insoumise sont très faibles puisqu'ils sont des immigrationnistes convaincus. Ce point d'achoppement rend toute discussion impossible."

Jean-Marie Le Pen : "Je n'ai pas d'acrimonies à son égard, ni d'amertume. Même si l'inverse n'est pas vrai. J'ai adulé cet homme, Dieu m'en est témoin. Je me suis beaucoup battue pour lui mais à un moment donné, cela devait s'arrêter."

Marion Maréchal-Le Pen : "Elle a dit qu'elle quittait la vie politique électorale. Il faut arrêter de la suspecter de duplicité. Je ne crois pas qu'elle ait un agenda caché."

Lu sur Le Figaro

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