Formation professionnelle : CroissancePlus fait 5 propositions pour améliorer la réforme<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Formation professionnelle : CroissancePlus fait 5 propositions pour améliorer la réforme
©Reuters

Peut mieux faire

Selon l’association des entrepreneurs, il faut que le gouvernement aille "au-delà de cet accord des partenaires sociaux pour que la réforme de la formation professionnelle soit aboutie, pour qu’elle réponde aux besoins des salariés et des entreprises".

Dans un communiqué, CroissancePlus revient sur la réforme de la formation professionnelle et sur le préaccord conclu entre le gouvernement et les partenaires sociaux. L’association des entrepreneurs regrette que ces négociations aient abouti à des propositions de réforme « bien loin des ambitions initiales ». L’association estime que même si « l’augmentation du plafond d’heures disponibles sur le CPF, incorporation du CIF dans le CPF, financement dédié pour l’accompagnement des transitions professionnelles, suppression du système de listes recensant les formations éligibles au CPF… » « permettent à chaque acteur autour de la table des négociations de conserver ses acquis, sa place, son rôle », elles ne donneront pas « à la formation professionnelle sa raison d’être : pour un chômeur, trouver un travail ; pour un salarié, adapter son travail aux évolutions économiques ou s’engager vers une évolution professionnelle ; pour une entreprise, avoir accès à la compétence et à la performance ». CroissancePlus souhaite donc que l’exécutif aille « au-delà de cet accord des partenaires sociaux pour que la réforme de la formation professionnelle soit aboutie, pour qu’elle réponde aux besoins des salariés et des entreprises ».

Cinq mesures

De ce fait, l’association fait cinq propositions « simples et concrètes, issues du vécu des chefs d’entreprises ». Tout d’abord, elle préconise de « simplifier drastiquement l’organisation de la formation professionnelle » en limitant « le nombre de structures intermédiaires, lier les modalités d’homologation d’une formation à l’utilité pour le bénéficiaire » et en supprimant « le délai d’accès à la formation pour les demandeurs d’emplois ». En outre, elle indique qu’il faut « clarifier le financement de la formation professionnelle pour une meilleure efficacité ». C’est-à-dire, il faut  « comptabiliser le CPF en euros plutôt qu’en heures (1€ payé, 1€ rendu), permettre à l’entreprise de consulter instantanément le budget formation dont elle dispose, rémunérer les alternants en fonction de la formation suivie et non de leur âge ». La troisième mesure porte sur l’accès à des formations trans-branches, soit « le cloisonnement par branche contraint la formation », indique CroissancePlus.

>>> À lire aussi : Formation professionnelle : le gouvernement s’incline face aux résistances des partenaires sociaux 

L’association propose également de mettre en place des formations en ligne : « moduler 'présentiel' et 'e-learning', permettre l’utilisation des plateformes numériques en dehors des heures de travail, lever la contrainte de classes virtuelles de 6 élèves maximum ». In fine, elle plaide pour la garantie d’un « maillage territorial équilibré ». Pour ce faire, il faut inciter, selon CroissancePlus, les régions et les entreprises « à adapter l’offre à la demande ».

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !