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Viols et agressions sexuelles : nouveaux témoignages qui accablent l'Unef
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#Balancetonporc

Dans les colonnes de Libération, plusieurs anciennes adhérentes du syndicat étudiant font état de harcèlement sexuel, d'agressions sexuelles et de viols commis entre 2007 et 2015 au sein de cette organisation proche du PS.

En novembre, 83 femmes, anciennes syndicalistes de l'Union nationale des étudiants de France (Unef) avaient signé une tribune dans Le Monde pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles au sein de cette organisation. Ce mardi 20 février, dans Libération, 16 jeunes femmes racontent le harcèlement, les agressions sexuelles et les viols qu’elles sont subies entre 2007 et 2015 au sein de cette organisation proche du PS. Certaines affirment qu’elles vont porter plainte.

La présidence marquée de Jean-Baptiste Prévost

Le quotidien publie notamment le témoignage d'une militante qui accuse un ancien "membre de la direction du syndicat, devenu journaliste depuis" de l’avoir agressée et violée à plusieurs reprises. Elle aurait porté plainte en janvier. Une autre femme, ancienne petite amie de cet homme, affirme elle aussi avoir été violée par lui. Selon Libération, elle "s'apprête" à porter plainte à son tour.

Dans son article, Libération décrit une organisation où les jeunes femmes étaient la cible de pressions insistantes, notamment sous la présidence de Jean-Baptiste Prévost (2007 -2011) marquée, selon le quotidien, "par une multitude de dérives". L'Unef était "alors un terrain de chasse sexuelle", écrit le quotidien. Et d’ajouter : "Côté face, Prévost court les plateaux de télévision pour défendre la cause étudiante et faire campagne contre la droite au pouvoir. Côté pile, l'homme pioche des numéros de téléphone dans les fichiers du syndicat pour multiplier les relations sexuelles".

Arrivée à la tête de l'Unef en 2016, Lilâ Le Bas assure à l'AFP avoir mis en place des outils pour enrayer ces violences et libérer la parole (réunions non mixtes, ateliers sur le consentement...). "C'est important que l'omerta se lève", explique-t-elle. "J'apporte tout mon soutien aux femmes qui dénoncent les violences qu'elles ont subies au sein de l'organisation".

Lu sur Libération

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