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Sécurité : le Royaume-Uni continuera à respecter la compétence de la Cour de justice européenne, annonce Theresa May
©Thomas KIENZLE / AFP

Brexit

C'est une une nouvelle concession majeure de Theresa May dans la négociation sur le Brexit.

Lors d'un discours prononcé ce samedi 17 février à l'occasion de la Conférence de Munich sur la sécurité, la première ministre britannique Theresa May a plaidé pour un accord "urgent" sur la sécurité entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE). "Ce n'est pas une époque où nous pouvons permettre que notre coopération soit inhibée, que la sécurité de nos citoyens soit mise en danger par une concurrence entre partenaires, des rigidités institutionnelles et des idéologies bien ancrées", a-t-elle averti dans son discours.

"Il y a déjà dans d'autres domaines, comme le commerce, des relations stratégiques entre l'UE et des pays tiers", a dit Mme May, "et il n'y a aucune raison juridique ou opérationnelle qui empêcherait un accord dans le domaine de la sécurité intérieure".

Cet accord devra établir des mécanismes pour organiser le respect de la souveraineté de chacun, a-t-elle déclaré, mais lorsque Londres coopérera avec Europol, ou le Système d’information Schengen (SIS) ou utilisera le mandat d’arrêt européen, "le Royaume-Uni respectera la compétence de la Cour de justice européenne".

C'est une concession importante pour le Royaume-Uni, dans la mesure où depuis octobre 2016, Theresa May a fait de la rupture avec la CJUE "le symbole du retour à la souveraineté et une très nette « ligne rouge » dans les négociations avec les 27", rappelle Le Monde. "Nous devons trouver une formule solide et adaptée de résolution indépendante du contentieux", a-t-elle déclaré samedi.

A propos de l’échange des données, domaine crucial en matière de traque des criminels et de lutte contre le terrorisme, Theresa May a aussi reconnu que Londres continuerait à respecter les règles de l’UE après le Brexit.

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker n'a pas commenté le discours de Mme May, mais a répété que les Européens n'étaient pas "en guerre" contre Londres et qu'ils souhaitaient conserver "ce pont de sécurité, cette alliance sécuritaire" avec les Britanniques.

Lu dans Le Monde

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