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Discours d'Emmanuel Macron en Corse : les nationalistes "blessés", les LREM remobilisés
©PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Réactions

Le discours du président de la République à Bastia a été "très mal ressenti" par Gilles Simeoni.

Le discours était attendu, notamment par les nationalistes qui reprochaient au Président Macron de ne pas s'exprimer sur la Corse, et qui espéraient qu'il cède sur certaines propositions (co-officialité de la langue corse, statut de résident, fiscalité…). Les LREM, très dispersés sur l'île ces derniers temps notamment après le vote d'une proposition commune avec les nationalistes il y a quelques jours, attendaient quant à eux la ligne directrice de leur chef. Le Président n'a finalement exaucé les vœux que des seconds, en annonçant l'inscription de la Corse dans la Constitution, mais pas à l'alinéa demandé par les nationalistes.

D'où une réelle déception dans le camp de Gilles Simeoni, qui a même affirmé devant ses militants : "c'est un discours que nous avons tous très mal ressenti". Dénonçant des propos "blessants" prononcés par le Président de la République, il a déclaré qu'il avait été très "en deçà de ce que le Président" aurait pu faire, parlant "d'occasion manquée". Il a fustigé "les multiples vexations, les manquements au protocole et à la politesse qui ont caractérisé ces deux jours" ainsi que le discours de la veille, lors de l'hommage au préfet Erignac, affirmant qu'il s'agissait d'un "discours de vengeance, bien plus que de paix". Il s'est montré aussi plus offensif en affirmant : "le rapprochement des prisonniers doit être fait immédiatement et sans délai". La température est donc bien montée d'un cran. 

Autre son de cloche du côté d'André de Caffarelli, patron de LREM en Corse, qui vante un discours "d'ouverture", qui servira de "feuille de route" aux LREM corses. Désormais, avec ce discours, "les discordances disparaitrons", selon M. de Caffarelli. 

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