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Terrorisme : "La menace reste élevée" avertit le procureur de Paris
©BERTRAND GUAY / AFP

Toujours vigilant

"Il faut désormais repérer des gens qui ne sont pas dans les écrans radars" a expliqué François Molins sur RTL.

"La menace terroriste aujourd'hui n'est pas moins forte. Elle reste à un niveau élevé et elle a changé de physionomie". Invité de RTL ce mardi, François Molins a fait le point sur le contexte sécuritaire en France. Le procureur de Paris a notamment expliqué que la menace terroriste, qui autrefois venait de l'extérieur, provenait désormais davantage de "l'intérieur", compliquant le travail des services de renseignement.

"Il y a toujours des Français qui essaient de se rendre et zone irako-syrienne mais il y en a beaucoup moins comme on assiste à un phénomène de délitement du califat " a déclaré François Molins. "C'est la raison pour laquelle Daech a aujourd'hui des mots d'ordre qui consistent à dire 'ne venez pas nous rejoindre, restez chez vous et commettez des actes terroristes chez vous'". Par ailleurs, "depuis le début du conflit sur la zone irako-syrienne, un peu moins de 180 Français sont revenus, dont 23 en 2017 et 2 depuis le début de l'année 2018" a-t-il précisé.

Le procureur est également revenu sur le cas de la personne arrêtée ce week-end dans le Gard, "qu'on pourrait qualifier de projet d'attentat déjoué" a-t-il souligné. L’homme a pu être repéré grâce à son activité sur les réseaux sociaux, mais n’était pas connu des services de renseignement et ne s’était rendu ni en Syrie, ni en Irak. Un exemple qui illustre pour lui la complexité des nouveaux cas. "Il faut désormais repérer des gens qui ne sont pas dans les écrans radars" a-t-il confié.

Lu sur RTL

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