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NDDL : les travaux d'aménagement de l'aéroport Nantes-Atlantique démarreront "avant la fin du quinquennat"
©AFP

Plan B

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, assure ce samedi que les travaux de modernisation de l'aéroport Nantes-Atlantique démarreront avant 2022.

"Notre-Dame-des-Landes est l'aéroport de la division. Le projet sera donc abandonné." Un  suspense vieux de plusieurs décennies a pris fin ce mercredi, quand Edouard Philippe a annoncé que le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes était abandonné. En compensation, l'aéroport Nantes-Atlantique, qui arrive à saturation, va être modernisé.

Cela se fera rapidement, a promis le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, dans un entretien publié samedi par Ouest-France.

"Quand j’entends dire que les travaux n’auront pas lieu d’ici 5 ou 10 ans, c’est faux ! Les travaux vont démarrer avant la fin du quinquennat. Je parle de la modernisation de l’aérogare et la construction de nouvelles voies de dégagement autour de la piste pour fluidifier le trafic des avions au sol". Il précise qu'un permis de construire devrait suffire pour réaliser la nouvelle aérogare et les voies de dégagement. L'extension des pistes, en revanche, nécessiterait des consultations.

Benjamin Griveaux ajoute que si le projet de Notre-Dame-des-Landes avait été conservé, il "n’aurait dans tous les cas pas été mis en service avant 2022 (…) car il aurait fallu pour cela que la ZAD soit évacuée dès 2012".

En outre, il promet que "pour la modernisation de Nantes-Atlantique, il y aura assez peu de procédures". Par exemple, pour réaliser la nouvelle aérogare et les voies de dégagement, "un permis de construire suffira", dit-il. "Pour l’extension de la piste, des consultations seront nécessaires avec il est vrai une procédure plus élaborée." 

Dans ce contexte, "le plan de financement va s’établir dans les discussions entre Vinci, l’État et les collectivités. (...) Les intérêts de l’État et l’argent du contribuable seront préservés dans cette discussion."

Il précise que "la somme de compensation de 350 millions d’euros est complètement erronée" et que Vinci ne se verrait pas octroyer la gestion des aéroports de Paris en compensation de l'abandon du projet de construction.

Lu dans Ouest-France

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