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Premier procès autour des "faux souvenirs induits'"
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Gourous

Deux "humanothérapeutes" sont jugés pour avoir fait croire à des patients que leurs problèmes psychologiques étaient dus à traumatismes inexistants.

Ils seraient près de 5 000 en France à pratiquer cette technique à la limite de la secte. Des "humanothérapeutes " qui ont recouru à la méthode des "faux souvenirs induits" pour extorquer des dizaines de milliers d'euros à leurs patients. Cette méthode consiste à persuader le partient  que des évènements traumatiques se sont produits dans sa vie et sont la cause de son mal-être, alors qu'ils sont purement inventés par le thérapeute. Souvent, les praticiens lui font croire qu'il a été victime de viols.

Mardi, un de ces charlatans, Benoit Yang Ting sera jugé avec sa femme, pour abus de faiblesse. Une première. Ils font face à deux accusateurs, deux de leurs anciens patients.

Bernard Touchebouef, 58 ans, raconte notamment que la thérapie l'a éloigné de ses parents. Il s'est ainsi laissé convaincre qu'il pouvait se rappeler de sa vie d'embryon dans le ventre de sa mère... Et qu'il avait vu une aiguille : en somme, sa mère aurait voulu le tuer pendant la grossesse. L'homme a dépensé 750 000 euros, "lors de sessions de trois semaines, tarifées 45 000 euros, et au cours desquelles il devait à peine manger, dormir et passer ensuite des heures sur un divan, entièrement nu", note Le Figaro. Stéphanie, elle, a cru qu'elle avait été violée, et a déboursé 238 000 euros dans les thérapies. Selon l'avocate du thérapeute et de sa femme, il sera très difficile de prouver que"ces images du passé ont été soufflées par Benoît Yang-Ting".

Lu sur France TV

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