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L'incroyable plus-value réalisée par Mélenchon après la revente de sa permanence parlementaire
©Pascal Rossignol / Reuters

Pactole

En 1997, il avait acheté une maison "en mobilisant son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM)", alors qu'il était sénateur de l'Essonne, affirme Capital.

Jean-Jacques Urvoas n’est pas le seul à avoir acheté une permanence parlementaire avec l’aide de son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM). En 1997, Jean-Luc Mélenchon, alors sénateur de l’Essonne, avait aussi acheté une maison de ville à Massy "en mobilisant" (IRFM), rapporte Capital. Payé 80.000 euros (400.000 francs à l'époque), le bâtiment a été revendu 262.409 euros en 2011, précise le magazine, qui s'appuie sur les documents disponibles à la publicité foncière. Ainsi, le leader de la France insoumise a réalisé une plus-value de 182.409 euros.

Jean-Luc Mélenchon dément avoir utilisé l’argent public

Pour transformer les locaux en bureaux, l’Insoumis numéro 1 a dû y faire des travaux, reconnaît Capital. Mais il n'avait que partiellement financé cet aménagement, avait écrit Jean-Luc Mélenchon sur son blog, le 15 novembre dernier : "Le coût des travaux (...), le nettoyage et le reste de l'entretien a été partagé entre les usagers", au nombre de six.

>>> À lire aussi : L’étrange optimisme de Jean-Luc Mélenchon quand il s’imagine que le FN ou les nationalistes corses rament pour lui

Dans cette note de blog, il annonçait également qu'il allait mettre en demeure, avant une éventuelle plainte en diffamation, les magazines l'Express et Capital, devançant des "révélations" sur ces questions de patrimoine. "Bien évidemment, il est impossible que j'aie commis quelque acte délictueux ou immoral que ce soit. Si ce n'était pas le cas, il y a longtemps que ça se saurait", assurait-il. Ce vendredi, Jean-Luc Mélenchon a une fois de plus contesté les révélations de Capital. "Cet article affirme que j'aurais utilisé de l'argent public pour acquérir ma permanence parlementaire à Massy, ce qui est faux", a-t-il écrit sur son blog, assurant qu'il avait "payé cash l'acquisition du local, sans un centime d'IRFM." 

Lu sur Capital

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