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Les frondeurs ? "Une épée dans le dos" tranche François Hollande
©BERTRAND GUAY / POOL / AFP

Le retour

L'ancien président a donné sa première grande interview sur RTL. L'occasion de revenir sur son quinquennat.

François Hollande sort du silence. Sur RTL, l'ancien président a donné sa première grande interview. Voici ce qu'il faut retenir.

Emmanuel Macron : "Je laisse le pays dans un meilleur état et tant mieux pour Emmanuel Macron", explique l'ancien président. "Je suis pour que notre pays réussisse. Donc je suis pour qu'Emmanuel Macron, président de la République, puisse réussir son mandat." Il estime que Macron n'avait pas prévu d'aller au bout dès sa démission en 2016. "Il a vu qu'avançant, il suscitait un accueil dans l’opinion parce qu'il avait des idées et des propositions et, surtout, il s'était placé hors du système" estime François Hollande.

Les frondeurs : "C'est une épée dans le dos, on peut le dire comme cela" explique-t-il, soulignant que "l'on peut en tout cas en être blessé très sérieusement, je m'en suis rétabli". Les frondeurs ont été "une difficulté supplémentaire" poursuit-il. "Il ne devait pas y avoir de doutes." Et de conclure : "Si il avait fallu les exclure, je pense que je n'aurais même plus eu de majorité durant le quinquennat."

Son bilan : S'il reconnait un manque de pédagogie, il estime avoir été "un président honnête, courageux dans des circonstances très difficiles et qui a mis l'intérêt général au-dessus de toutes considérations" et estime avoir "réussi, avec l'effort engagé par les Français, à créer 500.000 emplois sur les deux dernières années".

La relation avec le pouvoir : "Le pouvoir, c'est très important mais ce n'est pas en soi ce qui me mobilise. Je considère qu'il y a une cause plus grande qui est de savoir ce que l'on peut faire pour son pays."

Affaire Urvoas : "Si les faits sont avérés, ils sont graves" a-t-il tranché, en référence au soupçon de violation du secret professionnel. "Ça m'étonne qu'on lui reproche cela, je vous le dis franchement" soulignant que son ancien ministre "aura, de toute façon, à s'expliquer devant la Commission d'instruction de la Cour de justice de la République".

Lu sur RTL

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