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"On radicalise Salah Abdelsam plus qu’autre chose", estime son frère
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S'il refuse de victimiser son frère, Mohamed Abdeslam estime, dans un média belge, que la surveillance permanente de sa cellule est contre-productive.

Faire sortir Salah Abdeslam de son silence. Voici le but que s'est donné son frère Mohammed. "Grâce à ces visites, je tente d’instaurer petit à petit une relation de confiance avec lui, pour qu’il s’exprime enfin. Les victimes en ont besoin. Nous en avons besoin. C’est un véritable travail et je veille vraiment à ne pas le brusquer" explique-t-il au média belge "La Dernière heure".

Dans ce cadre, il critique les modalités de surveillance de la cellule, qui sera filmée 24h sur 24. "La question est de savoir si on veut vraiment qu’il réponde ou non. Qu’est-ce qui est le plus important ? Que mon frère parle et apporte enfin des réponses aux victimes ou qu’on lui impose une telle surveillance, en le privant totalement d’intimité, sous prétexte que le système judiciaire continuera le travail avec ou sans lui" explique Mohamed Abdeslam. "On en fait une bête sauvage. On le radicalise plus qu’autre chose. Salah n’a aucun espoir de sortie. ‘ Je sais que ma vie sera en prison. Je dois juste m’adapter.’ Voilà ce qu’il nous dit."

Selon lui, le quotidien du rescapé du commando du 13-Novembre ne tourne qu'autour de la religion. "Il vivra sans doute ainsi tout le restant de ses jours. Il est très jeune. Mais il ne se suicidera pas. La religion est tout ce qui compte pour lui. Le suicide est contraire à celle-ci. Tout le monde le sait" souligne-t-il. "Je ne comprends pas pourquoi dès lors, on lui impose des caméras 24 h sur 24, ce qui ne lui laisse aucune intimité, alors que si on faisait preuve d’un peu de souplesse à ce niveau-là, peut-être que Salah adopterait un autre comportement. Et c’est important qu’il réponde aux victimes."

Lu sur la DH

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