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Dès 2018, les députés pourront louer un pied-à-terre parisien... aux frais de l’Assemblée
©REUTERS/Jacky Naegelen

Le sommeil, c'est sacré

Les parlementaires pourront se faire rembourser 1.200 euros de loyer dans la capitale. Une mesure censée pallier le nombre insuffisant de couchages à l'Assemblée et le coût des nuits d’hôtel.

Soyez rassurés ! Alors qu’une députée En Marche s’est plaint de manger pas mal de pâtes, que Stéphane Le Foll s’était agacé de devoir trimbaler des justificatifs, la question de leur pénates, au moins, a été réglée. Selon L'Opinion, le premier questeur de l'Assemblée nationale, Florian Bachelier, a informé ses collègues députés qu'ils bénéficieront, à partir du 1er janvier 2018, de "la possibilité de louer un logement dont le loyer sera pris en charge par le budget de l’Assemblée Nationale à une hauteur aujourd’hui estimée à 1.200 euros par mois".

Pas de panique pour ceux qui souhaiteraient un bien un peu moins modeste, les éventuels surplus seront remboursés au titre de l’indemnité représentative de frais de mandat. Double voire triple avantage selon Florian Bachelier : "améliorer les conditions de vie et donc de travail des députés", en "en finir avec le nomadisme inconfortable que vous nous avez décrit", mais aussi une pratique "moins coûteuse pour le budget de l’Assemblée nationale".

L’Opinion rappelle que, jusqu’à présent, 250 députés non parisiens ont accès à un bureau "avec possibilité de couchage". Les autres ont la possibilité de se rendre dans une des chambres de la résidence de l’Assemblée (à partir du 1er janvier, ce service deviendra même gratuit). Si les places viennent à manquer, les parlementaires ne seront pas à la rue : ils peuvent se faire rembourser la nuitée à l’hôtel dans une limite modeste de 200 euros. Ah, le journal rapporte une dernière bonne nouvelle pour les parlementaires : les  frais de taxi ou VTC, jusqu’ici remboursés par l’Assemblée uniquement pour les déplacements dans Paris et la petite couronne, le seront désormais sur tout le territoire, "national et à l’étranger".

Lu sur l'Opinion

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