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Grand Paris : Nicolas Sarkozy assure que "l'Etat doit être la locomotive" et tacle François Hollande
©Reuters

Prise de parole

Dans une interview accordée à l'Opinion, l'ancien chef de l'Etat estime que le projet a "besoin du leadership de l'Etat".

S'il a twitté sur la mort de Johnny Hallyday, Nicolas Sarkozy garde également un œil avisé sur les affaires du pays et notamment sur un dossier qui lui porte à cœur : le Grand Paris. Dans une interview accordée à l'Opinion, il se réjouit : "Même François Hollande qui voulait arrêter à tout prix tout ce qui portait ma marque n’a pas pu le faire devant l’immensité et la force du projet".

Pour lui, "il n'y a qu'un seul acteur décisif au vu de l'avancée du projet, c'est l'Etat. Pense-t-on qu'un des 234 maires franciliens peut le faire? Que la maire de Paris, qu'un président de conseil départemental ou que la présidente de la région, qui n'a pas toutes les compétences en la matière, peut le faire? Non" juge l'ancien candidat çà la primaire de la droite et du centre.

"Aujourd'hui, l'Etat doit donc être la locomotive du Grand Paris. Il n'y a pas d'autre solution. Bien sûr, il doit travailler en bonne intelligence et en confiance avec la maire de Paris, Madame (Anne) Hidalgo (...) le président de la métropole, Patrick Ollier, et la présidente de la région, Valérie Pécresse. Mais ce ne sont pas eux seuls qui peuvent aujourd'hui incarner, porter, réfléchir, réaliser le Grand Paris. Ils ont besoin du leadership de l'Etat" assure-t-il à l'Opinion.

Sur la question de la gestion de ce projet, Nicolas Sarkozy se montre prudent, déclarant n'être "pas sûr qu'il devra être géré par une seule et unique collectivité". Ajoutant : "Quelle forme exacte cette métropole aura-t-elle? Je ne sais pas".

Lu sur L'Opinion

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