Innovation
Un microrobot presque vivant pour détecter les maladies
Le Cyberplasm devrait ressembler à un vertébré marin, la lamproie.
Un prototype de minirobot composé en partie de cellules vivantes et inspiré de la lamproie, un poisson primitif, pourrait être testé d’ici cinq ans. Le procédé combine des éléments de microélectronique de pointe avec les dernières innovations en matière de biomimétisme (les technologies inspirées de la nature). Le robot serait équipé de cellules de mammifères, qui joueraient le rôle de capteurs sensoriels envoyant des informations à un cerveau électronique.
Ce petit robot, déjà baptisé Cyberplasm, devrait ressembler à un vertébré marin, la lamproie. Cet animal long de quelques dizaines de centimètres vit en Atlantique et en Méditerranée et parasite des poissons en s’accrochant à la peau de ses hôtes grâce à sa bouche en forme de ventouse. Le robot permettra de détecter les maladies en circulant dans le sang, et laisserait entrevoir des avancées dans d’autres domaines, comme dans la mise au point de prothèses musculaires.
Ce projet est le fruit d'une collaboration entre le Conseil de recherche en ingénierie et en sciences physiques (Grande-Bretagne) et la Fondation nationale de science américaine. Les travaux se déroulent à l’université de Newcastle (Grande-Bretagne) et pour l’heure, les chercheurs n’en sont qu’au développement et au test de chaque composant.
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