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Le "tireur de Libé" Abdelhakim Dekhar condamné à 25 ans de prison
©Capture d'écran/Youtube

Justice

Jugé depuis une semaine devant la cour d'assises de Paris pour tentatives d'assassinat et séquestration, Abdelhakim Dekhar a été condamné vendredi.

Il était devenu l'"ennemi public numéro un" pendant cinq jours et avait créé la panique en région parisienne en novembre 2013, après avoir menacé le rédacteur en chef de BFM TV avec un fusil, puis grièvement blessé un assistant photographe à Libération, avant de tirer à la Société générale : Abdelhakim Dekhar, jugé pour tentatives d’assassinat et séquestration depuis une semaine, a été condamné vendredi à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Paris.

Cette condamnation, prononcée après neuf heures de délibéré, est assortie d’une période de sûreté des deux-tiers. Elle est conforme aux réquisitions du parquet, qui avait estimé que "le principal mobile, c’est tuer par dépit social" et qu'il y a chez l'accusé "un ressentiment contre la société, l’Etat, le capitalisme".

L’accusation a estimé qu’il y avait bien eu une tentative d’homicide volontaire avec préméditation contre Philippe Antoine, alors rédacteur en chef à BFMTV, et contre César Sébastien, l’assistant photographe blessé à Libération, touché par une balle dans le dos, qui avait traversé son corps, passant à 2 millimètres de son coeur.

Abdelhakim Dekhar, âgé de 52 ans, s’est plusieurs fois emporté en parlant politique pendant son procès, évoquant la colonisation de l’Algérie, la crise de la sidérurgie dans l’est de la France, les banlieues etc. Au premier jour de son procès, il avait déclaré être "dans un projet de suicide par intermédiaire" : il voulait que "la police le tue" pour avoir "une mort romantique".

Il avait déjà été condamné aux assises, en 1998, dans un dossier criminel lié aux milieux de l'ultragauche, concernantune fusillade au cours de laquelle trois policiers, un chauffeur de taxi et Audry Maupin avaient été tués en 1994.

Lu dans Le Parisien

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