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Attentats de janvier 2015 : trois personnes en garde à vue
©Reuters

Enquête

Les enquêteurs cherchent à établir si elles ont pu participer à la logistique des attentats, en jouant un rôle dans la fourniture des armes utilisées par les tueurs.

Trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue lundi et mardi dans le cadre de l'information judiciaire ouverte à la suite des attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher en janvier 2015, selon de source judiciaire. Comme l'indique BFMTV, un homme de 46 ans a été arrêté dans la journée de lundi et une femme de 28 ans dans la soirée par les hommes de la Sous-direction de l'antiterrorisme (SDAT). Une troisième personne, un homme, a été arrêtée à Reims et placé en garde à vue ce mardi midi. "Ils sont soupçonnés d'avoir participé à la logistique des attentats, en jouant un rôle dans la fourniture des armes" utilisées par les tueurs, précise encore BFMTV.

Un attentat terroriste avait été commis au siège de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 à Paris par les frères Chérif et Saïd Kouachi. Ils avaient alors tué douze personnes. Le lendemain, Amedy Coulibaly, un complice des frères Kouachi, avait assassiné une policière à Montrouge. Le 9 janvier, il avait également tué quatre personnes au cours d'une prise d'otages dans un supermarché casher à la porte de Vincennes, qui s'était achevée le même jour avec sa mort lors de l'assaut policier. Quant aux frères Kouachi, ils avaient été abattus le même jour qu'Amedy Coulibaly par le GIGN à Dammartin-en-Goële au nord de Paris.

Des zones d'ombre dans l'affaire

Ces derniers mois, l'enquête s'est accélérée avec la mise en examen de six nouveaux suspects depuis avril. Treize hommes sont à ce jour poursuivis, soupçonnés à des degrés divers d'avoir apporté une aide logistique à Amédy Coulibaly. Tous nient avoir eu connaissance du projet terroriste. Cependant, deux ans et demi après les attaques, les investigations n'ont pas établi où et comment les Kouachi se sont procurés leur arsenal. Les enquêteurs ne sont jamais parvenus non plus à déchiffrer les messages contenus dans les boîtes mail des trois assaillants.

D'autres zones d'ombre demeurent dans cette affaire, notamment concernant d'éventuels complices ou commanditaires au sein des mouvances liées au groupe Etat islamique (EI) ou à Al-Qaïda. Les enquêteurs se demandent aussi si c'est Amédy Coulibaly qui avait blessé par balles, le 7 janvier, un joggeur à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Lu sur BFMTV

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