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Fillon fait ses adieux à sa famille politique, "sans chercher d’excuses, et sans donner de leçons"
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Salut, Je suis venu vous dire salut

François Fillon a remercié ses soutiens et sympathisants, dimanche, au moment de céder la présidence de son micro-parti, Force républicaine, à Bruno Retailleau.

François Fillon, candidat malheureux à l'élection présidentielle, a prononcé dimanche son premier discours depuis la défaite, et possiblement le dernier de sa vie politique. Retiré de la vie politique depuis son échec au premier tour de la présidentielle (20,01%) au mois d’avril, il a décidé de faire ses adieux à ses amis et militants, lors de l'assemblée générale de son micro-parti Force républicain à Paris. Il en a profité pour passer le témoin à Bruno Retailleau.

"Votre amitié me touche, et elle me touche d’autant plus intensément que je reviens de loin", a-t-il lancé aux militants réunis à la Maison de la chimie, dans un discours diffusé en direct sur Facebook. "Vous m’avez encouragé lorsque je traversais le désert des sondages, vous m’avez soutenu lors de mon échappée victorieuse aux primaires de la droite, vous m’avez protégé dans la tempête des présidentielles"

"Je ne suis pas là pour régler des comptes où remettre quelques pendules à l’heure… Je n’en ai ni le cœur, ni d’ailleurs le droit. Dans la défaite, le chef se retire sans chercher d’excuses, et sans donner de leçons", a déclaré l'ancien candidat des Républicains.

Critiqué par une partie de la droite pour avoir maintenu sa candidature à la présidentielle, malgré ses déboires judiciaires, François Fillon n'a donc pas voulu régler ses comptes, mais a tout de même lancé quelques piques à destination des ses adversaires et d'Emmanuel Macron : "Certains estiment qu’il n’y a plus de clivages, qu’il n’y aurait plus, en définitive, qu’une seule politique possible." 

"Entre le pouvoir actuel et les extrêmes, il serait insensé et inquiétant de laisser s’installer un vide politique et intellectuel", a-t-il lancé, avant d'inciter ses militants à ne pas renier leurs valeurs. "On m’a parfois reproché d’être trop radical dans mes propositions, je l’ai été et je vous incite à le rester, a-t-il martelé. On ne relèvera pas notre nation avec des ajustements."

"Je suis présent à cette assemblée générale pour passer le témoin et pour vous dire que notre association doit poursuivre sa mission", a-t-il conclu au moment de passer le témoin à Bruno Retailleau, qui fut le coordonateur de sa campagne présidentielle. "Pas de regrets, pas de soupirs, vous allez, avec Bruno et les élus ici présents, vous réinventer, vous redresser, vous allez écrire une nouvelle page".

Lu dans Le Monde

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