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COP23 – Emmanuel Macron : "Nous n'avons qu'un horizon : c'est maintenant"
©ETIENNE LAURENT / POOL / AFP

Sauvons la planète

Le chef de l'État s'est rendu avec la chancelière allemande, Angela Merkel, à Bonn où se tient la COP23.

Ce mercredi 15 novembre, Emmanuel Macron et Angela Merkel se sont rendus à Bonn où se tient la COP23. La chancelière allemande a été la première à prononcer un discours. "Nous voulons protéger notre planète. Nous devons faire front commun pour l'accord de Paris", a-t-elle déclaré, rappelant que la réduction des émissions de CO2 est "juridiquement contraignante" au niveau européen. La chancelière allemande a également évoqué les difficultés concernant la transition énergétique outre-Rhin, soulignant notamment les "considérations sociales" en jeu dans le secteur du charbon. "Les énergies renouvelables constituent déjà un pilier important du système énergétique allemand. Elles sont de plus en plus viables d'un point de vue commercial".

"L'instauration d'un prix plancher européen du CO2 à 30 euros la tonne"

De son côté, Emmanuel Macron a débuté son intervention en faisant allusion à l'appel à protéger la planète lancé par plus de 15 000 scientifiques. "Le seuil de l'irréversible a été franchi", a-t-il lancé. Comme Angela Merkel, il a évoqué "l'accord de Paris". Il "est un point de départ sur lequel nous ne lâcherons rien", a indiqué le chef de l'État. Ainsi, le président français a ponté les menaces que fait peser le réchauffement climatique sur les populations.

>>> À lire aussi : Cop 23 à Bonn : ce « léger » problème de pollution au charbon sur lequel l’Allemagne ferme pudiquement les yeux

Emmanuel Macron a également indiqué vouloir "que l'Europe se substitue aux Américains sur le financement du [Giec] Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat." "Ce que je souhaite, c'est que les villes et le secteur privé américaines s'engagent pour compenser intégralement le retrait de leur gouvernement de l'accord de Paris", a-t-il ajouté. En outre, il veut "l'instauration d'un prix plancher européen du CO2 à 30 euros la tonne. Si nous ne le faisons pas, l'Europe ne sera pas au rendez-vous. Cela impose également de prendre une taxe pour empêcher les importations venues de pays ne respectant pas cette règle".

"Nous n'avons qu'un horizon : c'est maintenant"

Concernant la France, Emmanuel Macron a déclaré que "nous devons accélérer la transition énergétique avec l'obsession de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Ainsi avons-nous décidé la fermeture de toutes les centrales à charbon d'ici fin 2021". In fine, il a affirmé que "les pays riches ont une double responsabilité : nous avons participé au changement climatique, nous devons donc participer activement à la transition climatique. Nous avons imposé au monde notre universel, il nous est interdit d'imposer au monde notre tragédie". "Nous n'avons qu'un horizon : c'est maintenant", a conclu Emmanuel Macron. 

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