Une délocalisation de l'Assemblée nationale à Marseille ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Une délocalisation de l'Assemblée nationale à Marseille ?
©REUTERS/Jacky Naegelen

Bonne idée ?

C'est la drôle d'idée du député LREM Adrien Taquet qui imagine un avenir pour l'Assemblée nationale loin, très loin du palais Bourbon.

Dans une note publiée par la Fondation Jean-Jaurès, Adrien Taquet, député La République en marche interroge un brin provoquant "Faut-il raser le palais Bourbon?". L'idée du député des Hauts-de-Seine n'est pourtant pas de faire sauter l'édifice mais plutôt de le délocaliser en rappelant le Serment du jeu de Paume "Partout où ses membres sont réunis, là est l'Assemblée nationale". Il se pose  la question "Et si le futur de l'Assemblée nationale résidait dans cette phrase vieille de 200 ans". Il étaye : " "Dans un pays centralisé comme le nôtre, où le fossé semble irrémédiablement se creuser entre les citoyens et leurs représentants, (...) la question du lieu de résidence de l'Assemblée nationale mérite d'être posée".

Alors "Pourquoi ne pas imaginer  siéger une fois par mois loin de Paris…Pourquoi ne pas faire de Marseille la nouvelle capitale législative"?

Dans sa note, le député n'est pas tendre avec le palais Bourbon. Il explique ce qui ne lui convient plus: "le confort remonte au XIX siècle, la connectivité au XXe… Sous les toits,des cages à lapin pour bureaux(...), "des espaces dédiés au travail collectif peu nombreux, qui favorisent davantage la déprime que le partage; un hémicycle fortement déconseillé à toute personne mesurant plus d'un mètre soixante-quinze"

Après avoir formulé l'hypothèse d'un déménagement dans la cité phocéenne, le député va encore plus loin et évoque une "Assemblée de demain (qui) n'aura peut-être plus aucune réalité physique" où "chaque député accédera, via une interface, à un Parlement virtuel où chacun de ses collègues apparaîtra à l'écran, débattant mais à distance...  Et pourquoi pas aller jusqu'à converser en direct avec des citoyens, qui viendraient éclairer de leur vécu bien réel cet hémicycle virtuel.

Lu sur BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !