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L'audition des chefs du renseignement refusée par le gouvernement
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Le sénateur socialiste David Assouline voulait auditionner les patrons du renseignement sur l'affaire Merah.

Ce mardi, le sénateur socialiste David Assouline, président de la commission sénatoriale pour le contrôle de l'application des lois a annoncé vouloir auditionner les chefs du renseignements dans le cadre de l'affaire Mohamed Merah.

Une demande rejetée par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant et le ministre des Affaires étrangères Gérard Longuet. Dans un communiqué les ministres ont expliqué qu'Erard Corbin de Mangoux, directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) et Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur (DCRI) n'ont "pas de responsabilité en matière d'évaluation des lois et sont "en cette période pré-électorale, tenus à un strict devoir de réserve".

Dans le camp socialiste, l'étonnement domine. "Ce refus est inexplicable" a déclaré François Rebsamen, président du groupe socialiste au Sénat. Pour lui, il s'agit d'" un profond mépris pour le Sénat et la représentation nationale" et "une crainte que ces auditions ne confirment que l'annonce d'une nouvelle loi antiterroriste faite dans la précipitation par le président-candidat, n'est qu'un effet d'affichage dicté par des préoccupations électoralistes".

Jean-Pierre Bel, le président du Sénat a dénoncé "un grave précédent" qui montre "un mépris pour les prérogatives du Parlement dont le rôle constitutionnel est d'exercer son contrôle sur l'activité du pouvoir exécutif".

Le ministre des relations avec le Parlement, Patrick Ollier, a répondu à cette attaque en soulignant que "seules les commissions permanentes des deux chambres, sous certaines conditions, et la délégation parlementaire au renseignement, créée par une loi votée par le Parlement en 2007" ont la compétence d'entendre les directeurs des services de renseignements.

La DCRI a été la cible de critiques quant à la surveillance de Mohamed Merah.

Lu sur Le Figaro.fr

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