Accusé d'agression et d'harcèlement sexuel, Jean Lassalle se défend<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Accusé d'agression et d'harcèlement sexuel, Jean Lassalle se défend
©Capture d'écran

C'est pas ma faute !

Selon lui, cette situation a été "téléguidée" et "arrange" Emmanuel Macron.

Dans Mediapart, plusieurs femmes assurent avoir été victimes d'agression ou d'harcèlement sexuel de la part du député des Pyrénées-Atlantiques. Il s'agit notamment de la journaliste Mié Kohiyama, les députées Karine Berger et Colette Capdevielle ou encore Julia Castanier, directrice de la communication du PCF.

Tout cela est "téléguidé"

Ce mardi 24 octobre, l'ex-candidat à la présidentielle s'est défendu sur les ondes de RTL Radio. "J'ai travaillé toute ma vie avec des gens qui étaient à 80% des femmes et il a fallu que j'ai 62 ans pour que l'on me reproche des faits aussi graves", a-t-il déclaré.  Et d'ajouter : "C'est parti d'une main aux fesses et par l'inflammation (sic), je suis pratiquement un violeur notoire". Selon lui, tout cela est "téléguidé".

Et voici sa version des faits : "Je suis le seul à ne pas avoir fait l'objet d'une plainte à ce jour et je suis celui dont on parle le plus. Il faut quand même le dire. Et pendant ce temps, on bloque ma parole. […] Je comprends que ça arrange monsieur Macron qu'aujourd'hui je me retrouve dans cette situation parce que j'ai secoué l'établissement financier liberali-spéculatif (sic) l'an dernier". "Et je vais continuer à le faire. Je dis un certain nombre de choses comme Siemens, Alstom actuellement et il faut me faire taire. N'oublions pas que sous les plus belles causes, il peut aussi y avoir des éléments beaucoup moins avouables", a-t-il lancé.

"Lourdingue", "tactile" et "maladroit"

Même s'il évoque un complot organisé contre lui, il admet avoir "certainement dû être maladroit" avec Colette Capdevielle. Dans Mediapart, cette dernière avait expliqué qu'un jour, dans les des sanitaires collectifs de l'Assemblée nationale, Jean Lassalle en slip lui a proposé de venir prendre une douche avec lui.

"J'ai pu avoir une vanne mais pas ça, parce que ce n'est pas moi", estime Jean Lassalle, reconnaissant avoir pu être "lourdingue" dans ses attitudes. Il se dit également "tactile", c'est-à-dire, il aime serrer fortement dans ses bras les gens. "Alors oui d'accord, mille fois excuses pour celles et ceux que j'ai pu blesser", a-t-il lâché, avant de revenir sur sa théorie du complot. "Mais ne soyons pas naïfs. Il y a aussi autre chose dans cette affaire et nous ne tarderons certainement pas à le voir". 

Lu sur RTL

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !