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Épuisés par les cadences, des pilotes de Ryanair admettent dormir en plein vol
©Reuters

Turbulences

Une enquête de Libération dévoile les conditions de travail plus que difficiles des salariés de la compagnie aérienne.

Des salariés à bout. Dans une enquête publiée par Libération,  hôtesses, stewards et pilotes de RyanAir dénoncent les conditions de travail dans la compagnie aérienne. Des conditions tellement difficiles qu'elles poussent les salariés à parler alors que leurs contrats stipulent que tout contact avec les médias est interdit.

"Une journée classique commence par un réveil à 4 heures" témoigne un steward. "Je dois être à l’aéroport à 5 h 35 pour le briefing d’avant vol. Nous sommes opérationnels à 6 heures et nous avons alors vingt-cinq minutes pour embarquer 189 passagers. Les moteurs commencent à tourner à 6 h 30 et c’est à partir de ce moment seulement, que nous commençons à être payés. Et si jamais il y a un problème technique, le temps passé à attendre dans l’avion n’est pas comptabilisé".

D'après le quotidien, ils gagnent environ 1300€ par mois. Et leur jour de congés ne sont pas forcément des jours de repos... "Il m’est arrivé d’être appelée durant un jour de congé, afin que je récite la liste de promotions", raconte une hôtesse. 

Cette enquête intervient alors que la compagnie irlandaise traverse une grave zone de turbulences. Fin septembre, Ryanair a décidé de supprimer 20000 vols, réduisant ses ambitions de croissance pour la première fois depuis des années, et ce afin de répondre à une pénurie de pilotes et à ses problèmes de ponctualité. Des pilotes qui témoignent également de leur ras-le-bol et de leur fatigue. "Ces derniers temps, nous n’arrivons plus à organiser des pots de départ tellement le turnover est important" confie l'un d'eux. "On est fatigué. Résultat, on dort dans le cockpit durant le vol".

Lu sur Libération

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