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Un député LREM accusé par une ex-assistante parlementaire de harcèlement et d'agression sexuelle
©REUTERS/Jacky Naegelen

Témoignage ahurissant

France info a recueilli le témoignage d'une femme, ex assistante parlementaire, qui a porté plainte contre le député LREM de Moselle Christophe Arend.

Elle a d'abord officié comme directrice de campagne puis comme assistante parlementaire de Christophe Arend, député LREM de Moselle.  Un engagement qui aurait tourné à l'horreur et qui a conduit à un dépôt de plainte contre le député pour harcèlement et agression sexuelle ce vendredi 20 octobre. La jeune femme a confié à franceinfo son calvaire. "On aurait pu faire de belles choses, vivre une belle aventure, et tout s'est très mal terminé" explique-t-elle. Son histoire avec le député a commencé en avril où elle se décide à rejoindre le mouvement "En Marche !" attirée par "le côté start-up" qui se différencie des "anciennes structures". Elle rencontre alors celui qui est dorénavant député et le cotoiera vraiment lors de la campagne pour les législatives.

"Il s'est vite rendu compte que j'avais plein de compétences, j'ai fait un master en sciences politiques et philosophie politique au Canada. Il s'est dit qu'il pouvait me donner de plus en plus de responsabilités jusqu'au moment où il m'a demandé d'être sa directrice de campagne" raconte-t-elle à franceinfo. Vite les responsabilités se multiplient pour elle et "certains gestes lui ont mis la puce à l'oreille." "C'est quelqu'un qui a tout de suite été très tactile, par exemple à vouloir me serrer dans les bras ou à me masser les épaules. J'ai eu tout de suite l'impression qu'il était intéressé dans le sens sexuel et émotionnel".

Elle confie au site internet les remarques que lui auraient fait le député : " Tous les matins, j'avais droit à des commentaires : 'T'as des jolies p'tis seins, j'aime les p'tis seins'" ou encore " t’as des belles fesses, ouais, il te va bien ce pantalon !"…

Le cauchemar ne se limitera pas aux propos déplacés. Vite le député deviendra plus "entreprenant" selon la jeune femme. Elle raconte s'être fait plaquée contre un mur " Il approchait sa bouche, il voulait un baiser. Moi, je tournais la tête pour l'éviter", le député lui aurait aussi "pincé les tétons" ou encore enfoncé "un doigt dans la bouche en mimant une fellation et en me disant : 'T’as une jolie bouche, fais voir ce qu’elle sait faire et toc, voilà'".

Un comportement que le député aurait justifié d'une drôle de manière : "Moi, je suis médecin j'ai un droit d'effraction corporelle"…

Contacté par la rédaction de franceinfo le député a expliqué avoir porté plainte pour "dénonciation calomnieuse" et a assuré n'avoir "aucune chose à se reprocher".

Lu sur franceinfo

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