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"Violences sexistes et sexuelles" au sein du ministère du Travail : des syndicats interpellent Muriel Pénicaud
©ALAIN JOCARD / AFP

#BalanceTonPorc

"L'État ne peut se passer d'être exemplaire en son sein... Nous sommes loin du compte au ministère du Travail" où "de nombreux cas sont relatés à nos organisations syndicales d'agressions sexuelles, d'exhibitionnisme, de harcèlement sexuel et de discriminations", écrivent trois syndicats.

Ce jeudi 19 octobre, les syndicats CGT, CNT et Solidaires du ministère du Travail et des affaires sociales ont adressé un courrier à la ministre du Travail, Muriel Pénicaud pour dénoncer des "violences sexistes et sexuelles" au sein de son ministère. "L'État ne peut se passer d'être exemplaire en son sein... Nous sommes loin du compte au ministère du Travail" où "de nombreux cas sont relatés à nos organisations syndicales d'agressions sexuelles, d'exhibitionnisme, de harcèlement sexuel et de discriminations", écrivent les syndicats dans cette missive adressée également à la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.

"Le ministère ne se donne même pas les moyens de connaître la réalité"

"Les rares agentes qui nous ont permis d'intervenir se sont heurtées au mépris le plus total de l'administration, quand ce n'était pas à la violence institutionnelle". "Ces pratiques enferment les agentes dans le silence et le ministère ne se donne même pas les moyens de connaître la réalité des violences sexistes et sexuelles subies par elles de la part de la hiérarchie, de collègues, d'employeurs et d'usagers", dénoncent encore les syndicats, parlant d'"intolérable" qui "ne doit plus être toléré".

Les syndicats attendent "des mesures pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles contre lesquelles il (le ministère) doit protection à ses agentes" et réclame des "formations", dont manquent les agent(e)s, et notamment les inspectrices et inspecteurs du travail, afin d'accueillir les victimes et de recueillir leur parole. De son côté, le ministère du Travail est resté silencieux. En effet, contacté par l'AFP, il n'a pas souhaité réagir. Quant au cabinet de Marlène Schiappa, il affirme n’avoir jamais reçu le courrier. 

Lu sur Europe 1

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