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Visé par un projet d'attentat, Mélenchon réagit et exige des sanctions
©AFP

Contre-attaque

"J'estime que le Parlement tout entier peut se sentir visé", a déclaré le leader de la France insoumise lors d'une séance à l'Assemblée nationale.

Mardi, la police a interpellé 10 personnes, présumées proche de la mouvance d'extrême droite. Elles sont soupçonnées d'avoir pris part à des projets d'attentats contre des lieux de culte musulmans et des responsables politiques, dont le député France Insoumise Jean-Luc Mélenchon et le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner. Ce mercredi 18 octobre, le leader de la France insoumise a réagi à cette nouvelle.

"J'estime que le Parlement tout entier peut se sentir visé"

"Dans la mesure où il s'agit du ministre des Relations avec le Parlement [Christophe Castaner] et d'un président de groupe d'opposition [Jean-Luc Mélenchon], j'estime que le Parlement tout entier peut se sentir visé", a déclaré Jean-Luc Mélenchon à l'occasion d'une séance à l'Assemblée nationale. "Et je crois exprimer le point de vue de tous mes collègues sur tous les bancs lorsque j'adresse à ces énergumènes le message suivant : rien, jamais, aucune menace ne fera jamais céder aucun d'entre nous dans le devoir de représenter la liberté d'expression du peuple français". Des mots qui lui ont valu une standing ovation de la part de ses collègues députés.

En outre, Jean-Luc Mélenchon a adressé à Christophe Castaner, au nom de ses collègues de La France insoumise, leur "parfaite solidarité personnelle". "Je ne fais de grief à personne. Je suggère simplement qu'à l'avenir, les personnes qui seraient visées de cette façon soit prévenues à temps", a-t-il lancé. En effet, il aurait appris qu'il était visé par un projet d'attentat via la presse.

Mélenchon demande la fermeture du local de l'Action française à Marseille

Mais ce n'est pas tout. Dans une lettre adressée au ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, l'ex-candidat à la présidentielle a demandé des représailles visant l'Action française à Marseille, organisation à laquelle les terroristes présumés ont été liés. "Je veux vous alerter sur la dégradation des conditions de vie des habitants de la rue Navarin à Marseille, suite à l'installation dans cette rue d'un local d'une association d'extrême droite", écrit le député de Marseille.

"Depuis leur arrivée en 2014, le quotidien des habitants se dégrade continuellement jusqu'à devenir à présent dangereux. Les nuisances prennent diverses formes, jusqu'aux menaces et agressions physiques. À certaines occasions, des individus organisent même des filtrages dans la rue, la bloquent, imposent des 'contrôles d'identités' aux passants, s'appropriant ainsi l'espace public". "Cette situation vient de connaître une escalade dans la violence puisque deux agressions physiques ont eu lieu sur les habitants ces derniers jours, au long d'un week-end émaillé d'incidents. Trois nouvelles plaintes ont été déposées", détaille-t-il, exigeant la fermeture du local.

Lu sur Le Point

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