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La qualité de l’eau continue de se dégrader en France et serait dans un "état calamiteux"
©Reuters

Eau pas bénite

"UFC Que Choisir" souhaite une réaction des pouvoirs publics face à la contamination des eaux des rivières et des nappes phréatiques en France.

Des conclusions bien inquiétantes. Dans un rapport publié à l'occasion des états généraux de l'alimentation, "UFC Que Choisir" s’alarme de la mauvaise qualité des eaux des rivières et des nappes phréatiques en France, évoquant même un "état calamiteux". L'association réclame "une réforme urgente" de la politique de l'eau afin de mettre en place des mesures de prévention des pollutions agricoles et d'appliquer strictement le principe "préleveur-pollueur-payeur".

D’après le rapport, les pesticides sont présents dans la moitié du territoire français, dans les cours d’eau à des doses supérieures à la norme autorisée dans l’eau potable. Cette norme est aussi dépassée dans le tiers des nappes phréatiques. La situation n’est guère plus reluisante pour les nitrates, qui résultent de l’épandage d’engrais azotés. Sur 15 % du territoire, leurs taux dépassent la valeur guide européenne, soit 25 mg/l, un niveau au-delà duquel il devient difficile de rendre l’eau potable. Dans les nappes phréatiques, cette valeur guide est dépassée dans 43 % du territoire.

Coupable désigné : l’agriculture intensive "loin encore d’avoir corrigé ses pratiques" alors que 84 départements ont connu des restrictions d'eau cet été, dont 37 en situation de crise. "L’agriculture intensive est la principale responsable des pollutions de la ressource aquatique, à hauteur de 70 % pour les pesticides et de 75 % pour les nitrates" souligne l’assocaition.

Lu sur "UFC Que Choisir"

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