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Mali : "Tout va bien"
selon les putschistes
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Madame la marquise

On ignore toujours ce qu'il est advenu du président Amadou Toumani Touré.

Alors que l'incertitude règne à Bamako, deux jours après le putsch des militaires, la rébellion touarègue du Nord du pays poursuit son offensive. 

Dans la capitale malienne, on parle de la mort du chef de la junte, Amadou Sanogo, ou encore d'une tentative de contre-coup d'état par les partisans du président. "Rumeurs" a répondu la junte, qui s'est exprimée à la télévision vendredi soir. "Tout va bien", la situation est sous contrôle, disent en substance les putschistes.

Amadou Toumani Touré, surnommé ATT, et ses partisans seraient "sains et saufs", l'assurance en a été donnée par le capitaine Sanogo à un journaliste de l'AFP. C'est tout ce que l'on sait de la situation du président déchu. La junte a également indiqué n'avoir l'intention de rester au pouvoir que jusqu'au moment où que l'armée sera en mesure de sécuriser le pays. A Bamako, des témoins évoquent des pillages : maisons, administrations, stations-service... Exactions condamnées par Amadou Sanogo. 

La France a déclaré vendredi n'avoir pas réussi à joindre le président Touré et a réclamé le respect de son intégrité physique. L'Union Africaine a de son côté suspendu le Mali de ses activités et a annoncé l'envoi d'une mission conjointe avec la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest.Aux Etats-Unis, on menace de suspendre l'aide économique et militaire de près de 53 millions d'euros si l'ordre constitutionnel n'est pas rétabli. L'Union Européenne, elle, a déjà suspendu ses opérations de développement, sauf l'aide humanitaire.

Lu sur Jeune Afrique

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