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Bernard Squarcini s'exprime sur l'affaire Merah
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Explication de texte

"Nous ne pouvions pas aller plus vite", assure le directeur central du renseignement intérieur.

Ce genre d'interview est rare, si peu de temps après le dénouement d'une enquête. Attaqué concernant la gestion par le renseignement intérieur du cas Mohamed Merah, Bernard Squarcini a répondu ce vendredi aux interrogations du Monde. Il l'assure : ses services n'avaient aucune raison de suspecter le jeune homme avant les tueries, ils n'auraient pas pu l'interpeller plus tôt.

Le directeur central du renseignement intérieur explique que le profil de Merah n'était pas celui d'un islamiste radical. "Il n'y a rien. Pas d'activisme idéologique, pas de fréquentation de la mosquée", précise-t-il. "Ni les services pakistanais, ni les Américains, ni la DGSE ne nous ont alertés" qu'il s'était rendu dans les zones frontalières du Pakistan contrôlées par Al-Qaïda, ajoute Squarcini.

Le patron du renseignement intérieur revient également sur le contenu des négociations de mercredi, et ce que Mohamed Merah a révélé aux enquêteurs. "Selon les déclarations qu'il a faites lors du siège par le RAID, il s'est autoradicalisé en prison, tout seul, en lisant le Coran. C'est un acte volontaire, spontané, isolé. Et il dit que de toute façon, dans le Coran, il y a tout. Donc, il n'y a aucune appartenance à un réseau", explique-t-il. De la même manière, il a "bénéficié d'un entraînement particulier au Waziristan par une seule personne. Et pas dans les centres de formation, où il aurait pu se faire repérer puisqu'il parlait français".

"Pour avoir fait ce qu'il a fait, cela relève davantage d'un problème médical et de fanatisme que d'un simple parcours djihadiste", insiste Squarcini. "C'est évident qu'il peut y avoir d'autres solitaires comme lui. C'est la crainte de tous les services de renseignements mais cela ne change pas fondamentalement notre grille de lecture du phénomène terroriste".

Lu sur Le Monde.fr

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