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Pour Jean-Luc Mélenchon, son échec à la présidentielle est dû à Benoît Hamon
©Capture d'écran

C’est pas ma faute !

"S'il avait retiré sa candidature, il serait aujourd'hui Premier ministre et moi président de la République", estime le leader de La France insoumise dans les colonnes de La Provence.

Dans une interview à La Provence, à paraître ce jeudi 14 septembre, Jean-Luc Mélenchon revient sur sa défaite à l’élection présidentielle et affirme que son échec est dû à Benoît Hamon qui n'a "pas été capable de prendre la décision qu'il fallait prendre". "S'il avait retiré sa candidature, il serait aujourd'hui Premier ministre et moi président de la République", estime le leader de La France insoumise.

"Je tends la main à Hamon"

Il accuse également le PS d’avoir préféré "faire un score groupusculaire plutôt que de" le voir gagner. "Notre intention était de prendre la tête du courant dégagiste", ajoute le député de Marseille qui pense que "la décision s'est jouée de si peu au premier tour".

" Les lois de l'Histoire n'annulent pas la responsabilité des décisions individuelles. Macron et Bayrou ont su saisir les occasions. Nous aussi. Pas " Benoît Hamon, lance-t-il encore. Toutefois, il ne rejette pas son ex-adversaire socialiste. "Le Parti socialiste est aujourd'hui le seul zoo de France où les animaux se gardent entre eux. La vieille gauche est à bout de souffle. Cela ne m'empêche pas de jeter la rancune à la rivière. Je tends la main à Hamon".

"Nous avons réveillé l'esprit de résistance du pays"

Pour Jean-Luc Mélenchon, les anciens "frondeurs" socialistes "représentaient tout ce que les gens détestent". "Nous sommes à l'heure où les feux de la vigilance sont allumés et toutes les mauvaises graisses fondent, en quelque sorte", résume-t-il, affirmant incarner "le recours contre le monde actuel" avec les seize autres députés "Insoumis" et les onze communistes. "Nous sommes dans un bras de fer et, à la fin, ce sera lui ou nous. (…) Nous avons réveillé l'esprit de résistance du pays et tout ébranlé autour de nous jusque dans les rangs d'En marche. Cela explique la violence verbale d'Emmanuel Macron". "C'est moi le chef et maintenant, on leur rentre dedans ", lance à la famille libérale l’ancien eurodéputé.

Lu sur La Provence

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