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Angela Merkel :  "La Turquie ne doit pas devenir un membre de l'Union européenne"
©Reuters / Hannibal Hanschke

Ein große "nein"

Dimanche, la chancelière allemande a annoncé qu'elle était favorable à un arrêt des négociations entre Ankara et Bruxelles.

Angela Merkel ferme la porte. À l'occasion du débat télévisé qui l'opposait à son adversaire Martin Schulz, la chancelière allemande a annoncé ce dimanche qu'elle était favorable à un arrêt des négociations sur l'adhésion turque à l'Union Européenne. "Il est clair que la Turquie ne doit pas devenir un membre de l'Union européenne", a déclaré Angela Merkel.

Avant de poursuivre : "À côté de cela, je discuterai avec mes collègues européens pour voir si nous pouvons parvenir à une position commune à ce sujet, afin que nous puissions mettre un terme à ces négociations d'adhésion". Cette sortie n'a d'ailleurs pas été un point de discorde avec son adversaire, puisque Martin Schulz a promis qu'il mettrait fin aux négociations d'adhésion s'il était élu chancelier. 

Les propos d'Angela Merkel constituent un net durcissement de sa position, elle qui reste d'ordinaire très prudente sur le sujet. Mais les relations entre Berlin et Erdogan se dégradent depuis plusieurs mois, avec notamment la question des douze Allemands, dont quatre possèdent aussi la nationalité turque, actuellement détenus en Turquie pour leurs activités politiques présumées. En novembre dernier, les députés européens ont demandé le gel temporaire des négociations d'adhésion d'Ankara à l'UE. En cause : les mesures répressives prises par la Turquie après la tentative de coup d’Etat de juillet 2016.

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