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Jean-Marie le Guen : "Je m’étonne moi-même d’être encore au Parti socialiste"
©Reuters

Introspection

L'ancien secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement travaille désormais pour un groupe de courtage en assurance.

Pas forcément évident de se reconvertir, surtout après vécu sous les ors de la république. C'est le cas de Jean-Marie Le Guen. L'ancien secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement a annoncé mi-mai qu'il renonçait à briguer un nouveau mandat de parlementaire. Il est depuis devenu conseiller du président chez SIACI Saint-Honoré, un groupe de courtage en assurance.

Il admet que la vie peut être parfois moins facile, une fois la porte du ministère claquée. "Les portes ne s'ouvrent plus toutes seules, la voiture circule moins bien, c'est plus visqueux, vous perdez en fluidité dans l'organisation de votre journée, reconnaît-il. Mais je n'ai pas de problème à prendre le métro, le vélo".

Le Figarorappelle que ce proche de Manuel Valls avait affirmé que le parti socialiste était "très clairement mort" dès le soir du premier tour. Interrogé sur ce point, il répond : "Je m’étonne moi-même d’être encore au Parti socialiste, formellement je fais toujours partie des instances dirigeantes et je n’ai pas encore décidé de rendre ma carte". Sur l'avenir politique, il avance : "En marche! pour moi n'est pas une structure stable de la vie politique. Il va y avoir une décantation dans les 18 mois à venir. Il faut une gauche réformiste qui s'assume".

Lu sur Le Figaro

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